Le week-end dernier, au terme d’un Grand Prix de Bahreïn très disputé, Fernando Alonso a marqué ses premiers points au championnat du monde 2022. L’Espagnol vise plus haut et entend bien boucler une course probante à l’occasion de cette deuxième manche, disputée sur le circuit de la corniche de Djeddah.
Ayant marqué vos premiers points de la saison le week-end dernier, êtes-vous satisfait de votre entame d’exercice ?
« Les deux voitures ont terminé dans les points, et c’était pour nous le plus important. L’an passé, nous n’en avions pas marqués à Bahreïn, il s’agit donc là d’une amélioration. Nous avons roulé sur un bon rythme pendant la majeure partie du week-end, mais nous avons rencontré des difficultés avec la dégradation des pneus le dimanche, ce qui a beaucoup affecté notre course. Néanmoins, nous devons analyser toutes ces données et essayer de nous améliorer sur ce secteur à l’avenir, car il ne fait aucun doute que ce sera un défi sur bien d’autres courses cette année. »
Sur quels genres de développements l’équipe travaille-t-elle actuellement ?
« En Formule 1, la compétition n’est pas uniquement sur la piste. À Enstone et à Viry, nous devons nous pencher sur ce qui nous attend et continuer à apporter des évolutions à la voiture, afin de pouvoir nous maintenir où nous sommes, mais aussi nous rapprocher des avant-postes. L’équipe travaille très dur au sein des deux usines ainsi que sur la piste. C’est un plaisir de voir tout cela se mettre en place et je suis vraiment satisfait de ce que nous avons accompli jusqu’à présent. Les journées ont été longues pour toute l’équipe ces dernières semaines et ils méritent d’être félicités pour cela. Mais ce n’est que le début ! »
La dégradation des pneus a fait beaucoup parler à Bahreïn. Pensez-vous qu’il en sera de même à Djeddah ?
« Bahreïn a toujours été contraignant pour les pneus. Mais c’était encore davantage le cas cette année. Leur importante dégradation a rendu la course plus haletante pour les fans. Chaque voiture n’ayant pas le même niveau d’usure, les différences de performance sur la piste peuvent être de taille. Conjugué au fait qu’il est plus facile de suivre les voitures qui nous précèdent, cela offre des batailles intéressantes en piste. Nous nous attendons à ce que l’usure des pneus soit problématique tout au long de la saison, mais il est trop tôt pour dire si nous allons rencontrer ces soucis à Djeddah. Celui qui parviendra à maîtriser ce problème plus rapidement que les autres sera bien placé. »