Fernando Alonso s’apprête à disputer son 19e Grand Prix d’Espagne de Formule 1. Malgré quelques bons résultats cette année, l’Espagnol n’a que deux points au compteur après cinq manches.
Le double champion du monde, originaire des Asturies, trépigne d’impatience à l’idée d’augmenter son capital points à l’approche du quart de la saison.
Le Grand Prix de Miami était nouveau pour tout le monde. Qu’en retenez-vous ?
Je pense que rouler à Miami était une très bonne chose pour notre sport. L’attention portée à la course a été énorme tout le week-end et nous avons ressenti de l’effervescence dans le paddock dès le jeudi. Malgré une Q3 ratée à cause du trafic, je suis content d’avoir réussi à passer sous le damier dans le top 10, d’autant que j’avais perdu du terrain à cause de la voiture de sécurité. Ces points nous ont été enlevés, mais nous allons nous assurer de bien nous qualifier et espérer une course limpide à Barcelone.
Courir sur ce circuit, c’est quelque chose dont vous avez l’habitude...
Je roule depuis de nombreuses années à Barcelone, donc je connais bien le circuit et ses alentours. C’est un tracé qui vous permet de voir vraiment où se situe votre voiture dans la hiérarchie, et c’est ici que se déroulent les essais hivernaux depuis plusieurs années. Il n’est pas facile de doubler, il est donc préférable de bien se qualifier. S’il n’y a pas de voiture de sécurité ou un fait de course inhabituel, il est difficile de gagner des positions. Nous nous sommes bien qualifiés cette année, alors j’espère que nous pourrons poursuivre sur la lancée des samedis précédents, puis vivre une une course sans problème.
Le fait de courir à domicile engendre-t-il chez vous une pression supplémentaire ?
Non, pas vraiment. J’ai couru ici tellement de fois dans ma carrière, tout comme à Valence. Je suis habitué à ce genre d’événements et les fans sont, ici, aussi sympas que passionnés. J’aime revenir en Espagne quand j’en ai l’occasion. J’ai mon musée et mon circuit dans les Asturies, où je suis né, alors j’essaie toujours d’y faire un tour quand je reviens au pays.