Deux pilotes actuels de F1 ont salué le circuit révolutionnaire qui devrait accueillir à l’avenir le Grand Prix d’Arabie Saoudite.
Le circuit urbain rapide de Djeddah a toujours été conçu pour être temporairement utilisé par la F1, le pays ayant signé un accord jusqu’en 2030 avec la FOM. Mais le projet de Qiddiya, dévoilé en 2020, a pris du retard.
Les plans, maintenant révélés dans des rendus spectaculaires (à retrouver ici), montre un lieu futuriste – un mégaprojet de divertissement et de tourisme près de Riyad qui est encore en construction.
L’un des aspects marquants de la nouvelle piste de F1 est « The Blade », imaginé en partie par l’ancien pilote et désormais concepteur de circuit Alex Wurz, qui culmine à 108 mètres au-dessus du reste de la piste.
Les montagnes russes les plus rapides du monde flanqueront la ligne droite principale, avec des spectateurs qui pourront regarder l’action sur la piste non pas depuis des tribunes mais depuis des plates-formes surélevées.
"Ce que j’ai vu a l’air plutôt cool," reconnaît Valtteri Bottas à Djeddah. "C’est une énorme montagne russe. Je pense que c’est de loin la piste avec le plus de dénivelé du calendrier."
"Évidemment, nous devons encore attendre plusieurs années," a noté le pilote finlandais, "mais il y a certainement de bonnes personnes derrière le projet en termes de conception de la piste."
"Cela ressemble presque à un jeu vidéo mais pour la vraie vie."
Fernando Alonso, qui pilote pour Aston Martin F1, équipe fortement soutenue par la compagnie pétrolière publique saoudienne Aramco, a salué le projet comme "l’une des installations les plus impressionnantes pour le sport automobile au monde".
"Des sensations fortes, des dénivelés incroyables, des attractions immersives et des expériences qui enthousiasmeront les fans comme jamais auparavant."
Reste à savoir si Bottas, comme Alonso, seront encore en F1 pour y piloter un jour. Le projet doit sortir de terre au mieux en 2028, au pire en 2030.