Les pilotes ont réagi à la rumeur d’un changement de lieu du Grand Prix d’Espagne, alors que Madrid fait le forcing pour organiser une course en ville dans le futur.
Après Lewis Hamilton et Carlos Sainz, Charles Leclerc n’est pas contre cette idée car il est fan des circuits en ville, même si Barcelone est un circuit familier de la F1.
"C’est un circuit que nous connaissons tous très bien en tant que pilotes, il serait donc étrange de ne pas venir ici" a déclaré Leclerc. "Mais moi, personnellement, j’adore les circuits urbains. Je pense que la sensation que l’on en retire est très, très spéciale. Alors Madrid, ce serait vraiment bien aussi."
Local de l’étape, Fernando Alonso ne sait pas si le projet de Madrid est viable. Le double champion du monde ne sait pas s’il sera encore en Formule 1 quand le projet se concrétisera, s’il se concrétise, mais veut surtout conserver un Grand Prix en Espagne.
"Je ne sais vraiment pas quels sont les projets" a déclaré Alonso. "Il appartiendra à la Formule 1 de décider si Madrid est en lice ou non. Je serai heureux de courir à Barcelone, je serai heureux de courir à Madrid, si je suis ici en 2026. Si je ne suis pas là, je regarderai à la télévision et cela ne changera pas grand-chose."
Bottas aimerait que le circuit apporte quelque chose
Selon Alonso, il est important de ne pas avoir trop de circuit urbains. D’après le pilote Aston Martin F1, il est "bon d’en avoir quelques-uns, mais pas trop". Il n’apprécie pas trop les évolutions de la piste sur les tracés urbains.
"Je pense que lorsque vous venez sur un circuit traditionnel, c’est aussi bien d’avoir une piste cohérente du vendredi au dimanche. Il n’y a pas beaucoup d’évolution de la piste, ce genre de choses. Nous verrons bien."
"En fin de compte, c’est à la région de décider si elle est heureuse d’accueillir la course ou non. Barcelone a connu des hauts et des bas, parfois elle est favorable à l’accueil de la course, parfois elle ne veut pas de la course. S’ils ne veulent pas de la course, c’est très facile, parce qu’une autre région sera ravie de l’accueillir."
Valtteri Bottas n’est pas favorable, sauf si Madrid apporte une plus value, mais le Finlandais est résigné : "Ce n’est pas comme si nous avions notre mot à dire. Nous allons donc là où la F1 va et nous y courons."