Fernando Alonso était convaincu pendant une majeure partie de la course de Monaco que lui ou son équipier allaient marquer le point de la dixième place. Le pilote Aston Martin F1 a créé un écart pour que Lance Stroll puisse s’arrêter sans perdre de place et, quand ce dernier a eu une crevaison, il a pris le relais en pensant aller chercher un point.
"J’ai été confus parce que lorsque nous avons creusé l’écart et que Lance était devant moi après les arrêts aux stands, ils ont dit ’nous avons assuré la 10e place’. Nous avons fait tout cela pour ce dernier point" a expliqué Alonso.
"Puis Lance a crevé, et je me suis dit que j’avais toute la responsabilité sur mes épaules, avec des pneus très vieux, de ramener ce point à la maison. J’ai conduit pendant 50 tours en pensant que j’étais dixième."
"Quand j’ai franchi la ligne d’arrivée et qu’on m’a annoncé que j’étais 11e, j’ai dit ’oh, alors, tout ce stress pour rien’. Mais en tout cas, cela m’a permis de garder les pneus en vie. Je ne sais pas pourquoi cela s’est produit."
"Quand le drapeau rouge est sorti, Lance était 10e, j’étais 12e. Et puis à un moment donné, ils ont réintégré Sainz en troisième place, donc nous étions 12e et 14e, nous devrions être 13e et 14e, mais Lance était devant Daniel alors qu’il n’était pas censé l’être. Je ne sais donc pas dans quelle position j’ai démarré, et je ne savais pas non plus dans quelle position je conduisais."
La course "compromise" par le drapeau rouge
Alonso pense que la course de Monaco a de nouveau montré qu’il fallait changer les règles des pneus pour les drapeaux rouges, et possiblement empêcher le changement de gommes lorsque la course est interrompue.
"Lorsqu’il y a un drapeau rouge, que vous changez de pneus et que vous allez jusqu’à la fin... le seul point d’intérêt d’une course de Monaco, ce sont les arrêts aux stands que vous devez effectuer. Si vous supprimez l’excitation des arrêts aux stands, alors la course n’est plus rien."
"Peut-être que cela rouvre les conversations sur le fait de ne pas changer de pneus ou d’être obligé d’avoir le même pneu lorsqu’il y a un drapeau rouge, parce que si ce n’est pas le cas, il y a certaines occasions où la course est compromise."
"Dans notre cas, nous n’avons pas eu de chance. Je pense que nous n’avions pas le rythme. C’était un mauvais week-end. Cela ne fait aucun doute. Nous ne pouvons pas cacher notre performance, mais nous ne pouvons pas non plus cacher que nous avons été très malchanceux."
"Nous avons commencé avec un pneu dur juste pour aller au bout et avoir une stratégie alternative. Il y a un drapeau rouge, donc nous devons monter le médium et faire 78 tours avec le médium, ce qui est une stratégie kamikaze, mais c’était la seule façon d’essayer de marquer des points."