Fernando Alonso s’est justifié sur le fait qu’il n’a pas voulu attaquer Lance Stroll en fin de course à Barcelone.
Alors qu’il remontait très vite sur l’Aston Martin F1 de son équipier, l’Espagnol a dit à la radio : "Dites à Lance de ne pas s’inquiéter, je veux juste creuser un écart avec les voitures derrière".
Beaucoup ont rapidement plaisanté sur une éventuelle "clause Stroll" dans le contrat d’Alonso mais il n’en est absolument rien selon lui.
"Foutaise ! Nous sommes là pour nous battre. Il restait 10 tours à faire, j’étais avec des pneus un peu plus frais, mais un ou deux dixièmes plus vite que lui, pas plus que ça."
"Et je ne voulais pas faire de folie. J’ai endommagé un plancher samedi, je ne voulais pas en abîmer un autre pendant la course, ni qu’il abîme le sien, ou quoi que ce soit. J’ai juste essayé de sécuriser notre résultat. Pour nous, c’est la même chose : sixième et septième, septième et sixième."
"Si je veux le dépasser ou s’il veut me dépasser, rien ne nous empêche de le faire, c’est juste qu’il n’y avait aucun meilleur résultat pour l’équipe à aller chercher."
De son côté Lance Stroll ne s’attendait pas non plus à voir son équipier le dépasser.
"Nous sommes sixième et septième, je ramenais la voiture à la maison, il ramenait la voiture à la maison. Nous nous respectons comme des coéquipiers et nous voulons marquer autant de points que possible pour l’équipe", a-t-il déclaré, l’air légèrement perplexe.
"Dans ces situations, ce serait bête d’avoir un accident sur de petits points. Des points sont des points. Mais entre la sixième et la septième place, c’est deux points d’écart."
"Donc, en fin de compte, il s’agit plus de ramener les voitures en un seul morceau et de marquer plus de points pour l’équipe et tous les gars qui travaillent très dur à l’usine le méritent aussi, ils ne méritent pas que les voitures reviennent en morceaux après leur travail acharné."
"C’est sûr que ça aurait été sympa de se battre un peu mais il n’y avait pas un podium en jeu ou une victoire."