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Alonso explique pourquoi la direction assistée est essentielle pour lui en F1

C’était l’un des facteurs de sa montée en performance

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Fernando Alonso a mis un certain temps avant de retrouver ses marques en Formule 1. Après une période d’adaptation plus longue que ce qu’il imaginait, l’Espagnol est de nouveau dans le coup.

Et l’une des clés cela a bien été la direction assistée, changée sur son Alpine F1 au moment du Grand Prix de France.

"J’ai dit au début de la saison qu’il me faudrait trois ou quatre courses pour être au niveau de la voiture. Au final, c’était plus six ou sept, mais maintenant je suis plus à l’aise dans la voiture," confie Alonso au moment de la pause estivale.

"Certaines choses ont m’a aidé. Il s’agissait de m’adapter à nouveau à la vitesse d’un week-end de Formule 1, non seulement en termes de course mais aussi de choses qui se passent en dehors de la voiture. Les pneus avant, qui cette année sont plus délicats… Et nous avons changé des choses dans la voiture pour l’adapter à mon style de conduite. Comme la direction assistée."

Cette histoire n’était-elle pas surévaluée ?

"Non, car de la direction assistée dépend la sensation que vous procure le volant ou le niveau d’adhérence qu’elle vous transmet. Elle a sa propre configuration et pour régler la voiture et en tirer le meilleur parti nous, cela a pris du temps. Ce que j’attendais plus ou moins."

"Je voulais une direction assistée plus dure car elle était trop molle pour moi. J’ai besoin que le retour du volant soit différent à l’entrée, au milieu et à la sortie d’un virage car c’est comme ça que je peux sentir l’adhérence à l’avant des pneus et voir s’ils dépassent leur limite ou non."

"En raison de mon style de conduite, j’ai toujours une action agressive au volant au milieu du virage, et à partir de là je ne sens plus que les pneus avant. Si le volant devient plus mou, cela signifie qu’ils perdent de l’adhérence. Si cela devient plus dur, alors ils ont trop d’adhérence et vous pouvez vous attendre à ce que l’arrière de la voiture bouge à un moment donné."

"Je ressens normalement tout avec mes mains de que fait l’avant de la voiture. Si on me retire ça, je suis mort. Les autres pilotes ne sont peut-être pas comme ça, car ils resentent la voiture avec le corps ou ils font des choses différentes, mais je me sens vulnérable si je ne sais pas ce que font mes pneus avant. Je ne peux pas prédire le comportement de la voiture. Nous avons donc travaillé là-dessus juste pour avoir beaucoup plus de sensations dans le volant."

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