Fernando Alonso admet qu’il est difficile pour les équipes de savoir ce qu’il en sera de la hiérarchie en Formule 1 cette année. Chez Alpine F1 comme ailleurs, le travail se fait sans repères, mais l’Espagnol veut déjà compter sur les progrès effectués en 2021, notamment sur le plan opérationnel.
"Nous ne maîtrisons pas encore tous les problèmes, mais chacun aura une opinion différente" a-t-il déclaré à The Independent. "Évidemment, avec l’expérience de travailler pour différentes équipes, j’ai pu voir certaines faiblesses et certaines forces."
"Vous essayez toujours de rendre l’équipe de plus en plus forte, et l’on veut mieux la préparer pour 2022. Je pense que nous sommes en meilleure forme aujourd’hui que nous l’étions en mars dernier, à Bahreïn, mais il y a encore des choses que nous devrons corriger."
"Je pense que nous devons combler l’écart sur le moteur, c’est pourquoi il y a ce nouveau projet, et nous devons aussi combler l’écart sur la performance aéro. Il est difficile de savoir quel est l’écart, donc pour le moment il n’y a que des espoirs."
"Mais je comprends que ces espoirs sont les mêmes pour tout le monde. Ce n’est pas seulement pour nous, et nous allons nous retrouver dans un territoire complètement inconnu cette année."
Alonso se dit "optimiste" grâce à l’engagement des dirigeants de Renault et Alpine, mais aussi face au nouveau règlement financier de la F1 : "Le plafond budgétaire devrait aider parce qu’il n’y a pas de budget illimité pour les meilleures équipes."
"Maintenant, c’est plus ou moins le même budget pour tout le monde et c’est à nous de faire une bonne voiture. Si nous ne le faisons pas, nous apprendrons de nos erreurs."
"Mais il n’y a plus d’excuse comme ’nous avons moins de budget’ ou ’nous avons moins de ressources’, ou ’ils utilisent deux souffleries’. Il n’y a plus de ces choses là. Donc, c’est à nous de jouer."