Fernando Alonso a fait un retour remarqué en Formule 1, notamment en 2021 avec un podium pour Alpine F1, mais surtout cette année avec quatre podiums en cinq courses pour le compte d’Aston Martin. Il explique que lors de sa première retraite en 2018, il se sentait bien plus performant que sa voiture ne lui permettait de l’être.
"Lorsque j’ai pris ma retraite, j’étais dans une mauvaise situation, et je ne voulais pas de cela parce que mes performances, ma compétitivité, étaient toujours aussi élevées, mais les gens ne le voyaient pas" a-t-il déclaré au New York Times.
Le double champion du monde est ainsi heureux de pouvoir prouver son niveau actuel : "Maintenant, je montre que je suis toujours rapide, quel que soit mon âge, et cela fait partie de l’histoire de mon retour."
"Remporter ma 33e victoire ou me battre pour un championnat ajouterait encore plus de drame à l’histoire. J’étais confiant dans le projet et je sentais que c’était une belle aventure pour moi à la fin de ma carrière, de commencer avec une équipe qui a tant d’envie et de bonnes perspectives."
"Mais je pensais qu’il faudrait plus de temps pour atteindre un certain niveau, que peut-être en 2024 nous pourrions nous battre pour les podiums. Je ne m’attendais pas à ce que la voiture offre les performances que nous avons aujourd’hui."
Laisser l’héritage d’un pilote qui aime la F1
L’Espagnol sait qu’il n’est pas en F1 pour très longtemps, et que cela se compte en une poignée de saisons. Néanmoins, avec une Aston Martin aussi forte que la sienne, il envisage la possibilité de se battre pour des victoires, voire pour un troisième titre mondial, qui pourrait intervenir près de 20 ans après sa dernière couronne.
"Je suis conscient de mon âge. Je sais que je ne serai plus là pendant les dix prochaines années, donc, d’une manière ou d’une autre, lorsque j’arrêterai la compétition, je serai lié à l’équipe d’une façon ou d’une autre."
"Gagner un championnat serait parfait. Si je remporte un autre championnat, tant d’années après le précédent, le temps écoulé entre deux titres serait sans précédent. C’est l’objectif que je me suis fixé pour l’instant."
"Je veux aussi laisser un héritage dans ce sport, celui de quelqu’un qui l’aime tellement qu’il a continué à concourir pendant de nombreuses années au plus haut niveau possible. Cela prouverait que j’ai raison, ce qui faisait partie de mon retour."