Fernando Alonso pense que Lewis Hamilton peut "apporter le petit plus supplémentaire" nécessaire pour aider Ferrari à mettre fin à sa longue disette de titres en Formule 1 lorsqu’il rejoindra l’équipe en 2025.
Hamilton a stupéfié le monde du sport plus tôt ce mois-ci lorsqu’il a été révélé qu’il quitterait Mercedes à la fin de cette année pour Ferrari à partir de l’année prochaine.
Le Britannique était associé avec Mercedes tout au long de sa carrière en F1 et son passage dans l’équipe de la marque en 2013 l’a vu devenir le pilote le plus titré du sport.
Hamilton avait exprimé son désir de rester associé à la marque jusqu’à ses derniers jours en F1 et a signé une prolongation de contrat de deux ans avec Mercedes en août dernier.
Alonso a admis que la décision de Hamilton était « inattendue » pour lui en raison de la perception commune selon laquelle il resterait engagé envers le constructeur allemand.
"Je n’ai pas passé trop de temps sur les réseaux le jour de l’annonce, je m’entraînais en fait ce jour-là, donc j’ai raté tout le stress de tout le monde. J’avais presque un jour de retard sur les informations."
"C’était probablement une surprise, je ne vais pas mentir. Mais pas à cause du changement en lui-même, c’était simplement parce que de l’extérieur, il semblait qu’il était très lié à Mercedes et très fidèle à eux et des choses comme ça. C’était un peu inattendu."
"Je ne connais pas les raisons derrière, je ne connais rien des motivations donc c’est plus une question pour lui. Mais oui, je n’y ai pas prêté beaucoup d’attention, et probablement la semaine des essais, ce sera davantage un thème parce que quand même... un an à l’avance !"
Alonso a piloté pour Ferrari entre 2010 et 2014, mais n’a pas réussi à remporter un championnat au milieu de la domination écrasante de Red Bull puis de Mercedes.
Lorsqu’on lui a demandé quels conseils il pourrait donner à son ancien coéquipier chez McLaren, Alonso a répondu : "Je ne sais pas."
"Ce n’était pas le rêve d’enfant de Lewis il y a 12 mois ou même deux mois, je suppose, parce que c’était un rêve différent. J’espère qu’il appréciera l’expérience. Je pense que c’est une équipe très spéciale, mais elle est encore plus spéciale quand on gagne. C’est ça, il faut gagner, et cela fait déjà quelques années qu’ils ont une voiture très rapide et ils se battent pour de grandes choses, et peut-être que Lewis pourra apporter ce petit plus pour se battre pour le championnat."
"La voiture est là. À la fin de l’année dernière, même avec une Red Bull très dominante, Ferrari était toujours capable d’égaler le temps au tour et d’être plus rapide qu’eux dans la plupart des qualifications. Je pense que la voiture devrait être assez rapide cette année."
Hamilton devra conduire une saison complète encore chez Mercedes avant de changer d’équipe. Cela rappelle la situation vécue par Alonso lorsqu’il a choisi de signer chez McLaren pour 2007, à la veille du début de sa défense du titre avec Renault en 2006.
"Je ne sais pas, pour moi, ça n’a pas une grande différence," a répondu Alonso lorsqu’on lui a demandé s’il y avait des points positifs et négatifs d’avoir un transfert annoncé si tôt.
"En 2006 avec Renault j’ai très bien commencé la saison. C’était donc très détendu avec une très bonne ambiance. Donc pour moi, ça n’a pas beaucoup changé les choses."
"Cela a peut-être changé un peu pour l’équipe parce qu’à la moitié de la saison, ils testaient simplement des choses ou programmaient des choses pour l’année suivante et je n’étais pas impliqué dans ces choses parce qu’ils me gardaient éloigné des secrets, ce qui était compréhensible."
"Je pense donc que du point de vue du pilote, cela ne change pas grand-chose, pour l’équipe, ils essaient de cacher certaines choses dans la deuxième partie de l’année."
Malgré la révélation selon laquelle l’accord de Hamilton avec Mercedes lui interdit d’attirer des ingénieurs vers Ferrari, la Scuderia pourrait continuer à attirer du personnel.
"Hmmm, je ne sais pas. Je n’ai aucune information et je me fiche de ce que fait Lewis Hamilton !"