Fernando Alonso va entamer une nouvelle saison en Formule 1, après deux années hors de la discipline.
A l’aube de ses 40 ans, en juillet, qu’est-ce qui a finalement motivé l’Espagnol à refaire de nombreux tours du monde et 23 courses, potentiellement, pour son année de reprise ? Pour celui qui se disait fatigué fin 2018, les choses ont beaucoup changé après avoir pu rouler dans d’autres disciplines comme l’Indy 500, le WEC ou encore le Dakar.
"La raison principale pour laquelle je suis revenu était parce que je sentais que j’étais à mon meilleur niveau ces deux dernières années... Je sentais que je pilotais mieux que jamais," explique Alonso.
"J’ai dû prendre une décision sur ce que serait le prochain défi après Le Mans, l’Indy, le Dakar et toutes les choses que j’ai essayées. Mais je pensais qu’étant à mon meilleur maintenant, peut-être que la Formule 1 était l’endroit où être à nouveau. Et j’aurai encore le temps à l’avenir de repenser à certains des défis que je n’ai pas réussis. C’est la chose principale. Je sentais que j’avais encore quelque chose à accomplir en F1."
La dernière victoire d’Alonso en course remonte à sa période Ferrari en 2013, au Grand Prix d’Espagne. Et il sait que cela ne devrait pas être le cas avec Alpine F1 cette année.
Cela ne l’empêche pas d’aborder cette nouvelle aventure avec l’envie de reconstruire à Enstone une équipe capable de gagner des titres, comme en 2005 et 2006. Et donc de beaucoup travailler à nouveau. Ne craint-il pas de se lasser à nouveau, comme à la fin de sa période McLaren Honda ?
"Je ne crains aucun défi en particulier. Il y a des choses que je vais devoir réapprendre après deux ans d’absence, en termes de conduite, d’approche du week-end et de travail avec l’équipe. Je pense que cela devrait être assez fluide. Je n’étais pas à la maison sur mon canapé depuis deux ans, je courais tous les week-ends en gros, dans les championnats ou sur ma piste de karting. Ça devrait aller."