Fernando Alonso n’a même pas pu prendre le départ du Sprint aujourd’hui en Autriche, ce qui lui coûte cher et l’enverra en fond de grille pour le Grand Prix demain.
L’Alpine de l’Espagnol n’a plus voulu redémarrer après sa mise en grille, laissant les mécaniciens déconcertés, les couvertures chauffantes encore en place au moment de lancer le tour de formation.
"Cinq minutes avant le départ, nous avons eu une panne complète dans la voiture et nous n’avons pas pu la démarrer. Nous avons essayé de démarrer avec une batterie externe, mais cela n’a pas fonctionné non plus, donc il se passe quelque chose de plus gros et nous devrons réparer pour demain."
Concernant ses espoirs pour demain, il l’admet : "Ouais, c’est fini !"
"Week-end fini en général, parce que comme on l’a vu ici, il y a des trains de voitures et on ne peut pas passer. Cela va être frustrant avec les trains DRS et des choses comme ça. Nous allons donc essayer d’être créatifs avec la stratégie et essayer d’avoir de la chance peut-être avec des voitures de sécurité ou quelque chose comme ça."
"Alors voyons voir, mais je pense que ça va être une très, très longue course derrière de nombreuses voitures."
La malchance poursuit le double champion du monde pourtant très compétitif cette année.
"Je me sens probablement à mon plus haut niveau, grâce à l’expérience également, peut-être au niveau de 2012 et j’ai 20 points à peine ou quelque chose comme ça, donc c’est incroyable."
"Peut-être que nous avons perdu 70 points ou 60 points si l’on compte tous les abandons et la malchance et la fiabilité, donc c’est une saison très étrange. Même si, comme je l’ai dit, je suis très fier de mon propre travail jusqu’à présent cette année, je pilote de mon mieux et j’essaie ensuite de travailler avec une équipe aussi soudée que possible."
"Si nous n’obtenons pas les points pour toutes ces raisons, c’est évidemment très frustrant, mais je serais plus triste si c’était mes propres erreurs."