Fernando Alonso est encore loin d’avoir le mode d’emploi de sa nouvelle Aston Martin F1.
L’Espagnol est monté sur le podium à Bahreïn après une très jolie course ponctuée par deux dépassements en piste sur Lewis Hamilton et Carlos Sainz. Mais ces dépassements n’étaient pas aussi faciles que ça.
Alonso rappelle en effet qu’il est extrêmement pointilleux sur les sensations que doit lui donner une direction assistée, un paramètre qu’il avait mis plusieurs mois à régler à sa convenance chez Alpine F1.
"Dans mes dépassements, j’ai fait des écarts, et je pense que c’est causé par le freinage et la sensation à la direction que j’ai de mes pneus avant."
"Pour moi c’est fondamental dans mon pilotage. J’ai de bonnes sensations avec l’AMR23 mais je dois encore m’habituer à l’assistance électrique et certaines autres choses de cette voiture."
"C’est un peu différent par rapport à Alpine, donc ça m’a pris par surprise, pour être honnête."
L’autre point d’apprentissage c’est aussi le comportement du moteur, tant en termes de souplesse que de puissance. Là aussi, il est passé par un changement, avec un moteur Renault qui a laissé sa place au Mercedes.
"En ce qui concerne l’unité de puissance, je ne pense pas qu’il y ait grand-chose de différent. Les moteurs sont pratiquement tous égaux maintenant en F1 et cela se joue sur de petits paramètres comme la sensibilité à la pédale."
"Honnêtement, c’est bien la voiture en elle-même et la géométrie de la suspension avant qui est toujours différente d’une F1 à une autre. Donc, vous avez un retour différent dans vos mains sur le volant. Je ne suis pas encore à 100% du train avant."
"Je suis sûr que j’ai besoin de plus de temps en piste et dans cette voiture pour m’y habituer."