Fernando Alonso est directement concerné par une des enquêtes concernant le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.
Un lanceur d’alerte a affirmé que Ben Sulayem était intervenu pour faire annuler une pénalité de 10 secondes qui aurait coûté un podium au pilote Aston Martin F1 il y a un an, au Grand Prix d’Arabie saoudite.
La FIA a confirmé que le comité d’éthique a été saisi concernant différentes allégations, sans toutefois nommer son président.
La F1 est de retour ce week-end à Djeddah et Alonso, dans le paddock, a été interrogé sur cette enquête. Selon lui, Aston Martin F1 avait fourni de toutes façons les preuves nécessaires pour gagner son appel.
"Il y a trop de discussions hors-piste parce que l’activité en piste n’est pas très excitante pour le moment."
"Il y a une voiture qui a remporté les 72 derniers Grands Prix, et qui a plus ou moins dominé pendant trois ans, donc quand cela arrive dans le sport, il y a toujours beaucoup de bla bla hors piste."
"D’après ce qui nous concerne, ce n’est pas un problème, c’est plutôt une enquête de la FIA que nous devons respecter et nous en verrons le résultat."
"Nous sommes satisfaits de toutes les preuves que nous avons présentées l’année dernière pour notre appel, c’était donc une résolution assez claire pour nous."
"Alors voyons ce que dit la FIA sur sa propre enquête, mais cela ne dépend pas vraiment de nous."
Le lanceur d’alerte a également affirmé que Ben Sulayem avait tenté d’empêcher le circuit de Las Vegas d’obtenir la certification FIA nécessaire avant la course inaugurale.
Invité à commenter sur cette 2e enquête également, Alonso a répondu : "Il est très difficile de commenter car chaque jour, il semble qu’une autre rumeur circule."
"C’est leur propre affaire et leur propre enquête, nous la respectons, la suivons et voyons le résultat."
"C’est difficile de commenter de l’extérieur."