La dérogation obtenue auprès de la FIA pour permettre aux pilotes n’ayant pas roulé en Grands Prix cette année de participer aux tests jeunes pilotes d’Abu Dhabi le 15 décembre fait couler beaucoup d’encre dans le paddock ce week-end.
Les premiers visés sont, bien entendu, Renault F1 et Fernando Alonso qui ont fait pression pour pouvoir installer l’Espagnol à bord de la RS20.
Le pilote, présent à Bahreïn ce week-end, a tenu à s’expliquer sur ce "push"...
"Nous ne savons pas quel sera l’effet des nouvelles règles en 2021 sur les monoplaces et on ne sait pas à quel point ce sera similaire entre celles de 2020 et celles de 2021. Donc plus vous pouvez faire de tours avec cette voiture, mieux c’est," dit-il.
"Je sais qu’il y a eu beaucoup de discussions à propos de ma participation à ces tests pour les jeunes, mais il y aura Kubica pour Alfa Romeo, Buemi pour Red Bull, donc je ne vais pas être le seul à faire la une, alors qu’il y aura d’autres pilotes expérimentés qui vont rouler."
"Je suis heureux que les équipes rivales soient si inquiètes pour notre test ! Mais je suis juste en train de me remettre à niveau et elles peuvent être détendues parce que je ne développerai rien."
"Après, même si l’on fait beaucoup de kilomètres, ce ne sera jamais assez après presque deux années d’absence. J’ai tout de même roulé avec la F1 de 2018, donc je me considère être à 99,5% de ma préparation."