Fernando Alonso a affronté Michael Schumacher dans les années 2000, et notamment en 2006 lors d’une saison de haut vol entre les deux hommes. Celui qui était pilote Renault F1 était venu à bout du septuple champion du monde pour remporter sa deuxième couronne.
Il se rappelle des points forts de l’Allemand, et en particulier de sa capacité à toujours répondre présent. C’est évidemment la marque des grands, quelque chose que l’on a pu voir chez Lewis Hamilton et Max Verstappen en 2021. Alonso se souvient de la difficulté qu’il avait à prendre de gros points à son rival.
"Michael n’avait pas de mauvais jours. Michael n’a jamais sous-performé. C’est ce qui m’a le plus impressionné quand je suis arrivé en Formule 1 et surtout quand je me suis battu avec lui pour le championnat. Auparavant, dans toute ma carrière et dans différentes catégories, mes rivaux avaient des mauvais jours" se souvient-il.
"Et c’était les jours où vous pouviez capitaliser, vous marquiez beaucoup plus de points qu’eux. Avec Michael, cela ne s’est pas produit. Lui et Ferrari étaient imbattables la plupart du temps, mais même lorsqu’ils n’avaient pas la voiture, les pneus ou quoi que ce soit d’autre dans la bonne fenêtre, Michael finissait toujours deuxième ou troisième."
"Même après une mauvaise séance d’essais libres ou une mauvaise qualification, vous trouviez toujours Michael sur le podium le dimanche. Il avait cette ténacité, cette volonté d’exploiter toutes les opportunités, pour minimiser les dommages les mauvais jours et maximiser les bons jours. Sa détermination était exceptionnelle."