Il est loin, le Fernando Alonso qui disait, dans ses dernières années McLaren, réussir régulièrement les « meilleures courses de sa vie ». A Barcelone, et après trois premiers Grands Prix inégaux, le pilote Alpine a tenu à noter, modestement, ses propres performances depuis le début d’année.
Ainsi quand on lui de demande de noter sur 10 ses performances globales, Fernando Alonso répond…
« Peut-être cinq. Le niveau minimum nécessaire. »
« Je pense que je peux faire beaucoup mieux que ce que j’ai fait jusqu’à présent mais en même temps, sur trois courses, nous avons marqué des points deux fois et une fois nous avons dû abandonner une fois à cause de débris dans les freins arrière. Nous avons été un peu malchanceux à Bahreïn, mais nous avons marqué des points dans les autres courses. »
« Nous aurions pu marquer plus de points, probablement, oui, mais prenons les choses une étape à la fois. Nous nous adaptons pour être de plus en plus à l’aise avec l’équipe, mais nous devons obtenir des résultats dimanche et continuer à marquer des points, et c’est ce que nous faisons. »
Les résultats purs de Fernando Alonso dépendront bien sûr de la compétitivité de l’Alpine F1. Celle-ci a bien progressé à Imola et surtout à Portimao grâce aux dernières évolutions. Et à Barcelone ?
« Au Portugal, c’était une bonne performance d’équipe, un bon niveau de compétitivité de notre voiture, dans toutes les séances, à part les qualifications, peut-être. Mais pendant le week-end, c’était très solide. »
« Maintenant que nous sommes ici à Barcelone, nous devons confirmer et voir si Portimao était une performance seulement liée au circuit, ou si c’était la vérité de l’évolution apportée sur l’Alpine, donc, vous savez, je suis curieux de voir ce que nous pouvons faire ici. »
A Barcelone, Fernando Alonso aura la chance de courir devant son public... 1000 personnes ont été en effet invitées à participer dans le respect des conditions sanitaires. C’est mieux que rien !
« Je suis vraiment excité. C’est un sentiment très spécial. Évidemment, les fans nous manquent, mais nous ressentons toujours leur soutien à domicile. Vous arrivez ici... vous sentez le soutien à l’aéroport, à l’hôtel. Vous avez l’impression d’être à la maison, en quelque sorte. Cette pression supplémentaire, cette adrénaline supplémentaire parce que vous êtes dans votre pays, c’est spécial. »