Avant le début de cette saison 2022, Alpine F1 évoquait un plan sur 100 Grands Prix pour jouer à nouveau la victoire et les titres mondiaux, soit l’équivalent d’environ quatre saisons.
Fernando Alonso, qui est âgé de 40 ans, est conscient que ses années en Formule 1 sont comptées et il espère que l’équipe française sera performante aussi vite que possible.
"Je ne vais pas piloter pour toujours, j’espère donc que ça arrivera le plus tôt possible," commentait le double champion du monde ce weekend en Arabie Saoudite.
"Nous travaillons à 100% de nos capacités alors nous verrons combien de temps ça nous prend. Nous ne savons pas si nous aurons besoin de 2, 3, 5 ou 7 ans, mais j’espère que ce sera le plus tôt possible."
A Djeddah, Alpine F1 a semblé se situer en tête du milieu de tableau et elle occupe actuellement la quatrième place du championnat des constructeurs. Mais pour Alonso, il est encore trop tôt pour se faire une idée définitive de la hiérarchie cette saison.
"Je pense que nous avons encore besoin de 4 ou 5 courses avant d’émettre le moindre jugement. Mais en termes de performance chez Alpine, nous sommes satisfaits des points que nous avons marqués jusqu’ici et c’est maintenant à nous de faire en sorte de progresser avec ces nouveaux règlements."
Alpine F1 a changé de mentalité durant l’hiver
Pour gagner à nouveau, l’équipe française avait besoin d’une approche différente et Alonso explique qu’il a constaté des changements bénéfiques durant l’intersaison.
"Renault a eu du mal à s’extraire du milieu de tableau ces dernières années et nous pensons qu’il est temps de changer cette mentalité et de rêver plus grand."
"Nous avons maintenant l’opportunité de dépenser autant d’argent que les autres et il n’y a donc plus aucune excuse de ce côté-là."
Le double champion du monde indique ainsi qu’il se voit poursuivre dans la catégorie reine pour quelques années encore.
"J’ai encore beaucoup à offrir. Actuellement, j’apprécie vraiment être en F1."
"J’aime faire la course mais aussi prendre part à toutes ces activités annexes en dehors de la piste. C’est pourquoi je pense que nous continuerons à nous voir dans le paddock durant les deux ou trois prochaines années."
"Je n’ai jamais eu le sentiment que c’était un désavantage de vieillir."