Fernando Alonso a décidé de soutenir la décision de la FIA de réduire les deux zones DRS principales de 75 mètres à Miami pour ce week-end.
Comme nous vous le rapportions tout à l’heure, la Fédération a décidé de poursuivre sur cette tendance malgré les avertissements des pilotes à Bakou.
Pour le pilote Aston Martin F1, c’est toutefois la bonne décision pour ce circuit.
"Je pense que oui, car c’était presque le plus facile de l’année ici l’an dernier. La FIA a donc agi. A Bakou aussi c’était facile en 2022. Mais ça dépend vraiment des F1. Pour la Mercedes, c’est trop court, on a entendu Hamilton se plaindre, et pour les Red Bull c’était encore trop long. Il n’y a qu’à voir comment elles ont passé Charles Leclerc."
"Ce n’est pas facile, donc la FIA doit se fier à ses calculs par rapport aux années passées, par par rapport aux F1 de chacun. Nous verrons cette année mais c’est difficile à prédire car l’effet DRS n’est pas le même selon les voitures."
"C’est vrai que cette année ça semble un peu plus difficile de suivre les voitures, ça c’est vrai par contre. Là il faut agir, il y avait de plus grandes attentes avec ces règles, plus de facilité pour se suivre, une grille plus resserrée. Sans Red Bull, c’est effectivement le cas ! Mais attendons de voir avec de la stabilité et de la convergence... avant de tout changer encore en 2026 !"
Dans le peloton, Alonso estime en effet que ce n’est pas facile de se dépasser.
"Mais c’est aussi parce que nous sommes très proches en termes de performance. Enlevez les Red Bull encore une fois, presque tout le monde se tient en 6 dixièmes. L’ordre naturel est donc respecté. Il reste toutefois le problème des pneus qui surchauffent en suivant quelqu’un de près. Il faut donc bien choisir quand se rapprocher d’une voiture. C’est aussi une partie du problème."
Pour Pierre Gasly, c’est un autre son de cloche !
"Nous avons réduit les zones DRS et cela n’a pas aidé. Cette année, c’est plus difficile à suivre, les voitures vont plus vite, il y a un rythme de développement plus élevé. On pousse toujours de plus en plus loin, mais plus on le pousse, plus il devient difficile de se suivre."
"De ce côté-là, la réduction des zones DRS ne nous aidera pas à voir plus de dépassements au cours de la saison. C’est quelque chose dont nous avons parlé lors du briefing des pilotes le week-end dernier, je suis sûr que nous en parlerons ce week-end."
"Je pense que nous sommes favorables au maintien des zones DRS telles qu’elles étaient l’année dernière, et non à leur réduction. On verra sur d’autres circuits, je n’ai pas tellement envie de tirer de grandes conclusions après seulement quelques week-ends de course."
"Les pistes ont été complètement différentes d’un week-end à l’autre. Je pense donc que nous devons donner un peu plus de temps."