Fernando Alonso ne veut pas encore penser à la saison 2026, qui sera celle des grandes nouveautés pour Aston Martin F1, avec Honda et Adrian Newey. Le double champion du monde veut se concentrer sur une fin de saison 2024 qui aura un rôle clé pour préparer 2025, alors que les équipes se pencheront sur le règlement 2026 dès le mois de janvier.
"La saison 2026 semble encore loin pour nous, il y a six courses cette saison, on a les Sprints aussi avec plus d’action et on veut être performants. On veut apprendre au maximum pour la voiture de 2025 et on est optimistes pour l’an prochain. On devra avoir un bon hiver pour se battre à l’avant" a déclaré Alonso.
Interrogé sur ce qu’il doit faire pour être champion à plus de 40 ans, Alonso assure que l’essentiel est ailleurs : "Bien sûr qu’on le peut. Lewis [Hamilton] aura 40 ans l’an prochain et il sera candidat au titre avec Ferrari. Et on voit cette année, et il est important d’expliquer aux gens à quel point la voiture est importante."
"Les McLaren étaient éliminées en Q1 l’an dernier lors des premières courses et maintenant ils gagnent des courses. Lando et Oscar étaient de très bons pilotes comme ils le sont maintenant et ils ne pouvaient pas passer la Q1, et maintenant ils gagnent."
"La voiture est essentielle, et ce qu’il faut à 40 ans est la même chose que ce qu’il faut à 20 ans ou 30 ans, c’est la meilleure voiture sur la grille. Et c’est ce pour quoi on travaille, ce qu’on essaie de faire. A mon âge, je dois juste m’entraîner plus dur, je dois être plus professionnel car le corps ne répond pas de la même façon."
Lance Stroll est heureux de rouler aux Etats-Unis ce week-end, plus près du Canada : "C’est bien de piloter ici à Austin, je me rappelle que je regardais la course d’Indianapolis en grandissant. C’est bien de rouler prêt de la maison, j’aime la ville et j’aime ce circuit donc c’est une bonne chose."
Andy Cowell, ancien directeur moteur de Mercedes, débute le travail chez Aston Martin ce week-end, et cela enthousiasme le pilote canadien : "C’est bien qu’Andy soit pour la première fois avec nous, il verra les choses de plus près et c’est bien de l’avoir."
Il reconnait avoir apprécié que le calendrier comporte une deuxième pause de quatre semaines : "Oui c’était bien ! Avec 24 courses au calendrier, chaque pause est plaisante, on peut prendre du temps et recharger les batteries. J’ai passé du temps au Canada. Mais je suis heureux de reprendre la compétition."