Fernando Alonso dit qu’il compte être en lutte pour son troisième championnat du monde des pilotes de Formule 1 dès l’année prochaine dans son Aston Martin F1.
Après avoir déploré cette année un mauvais bilan côté fiabilité avec Alpine, l’Espagnol de 41 ans passe dans une nouvelle équipe en 2023, pour remplacer Sebastian Vettel. Et cette équipe est loin d’avoir le niveau d’Alpine cette saison...
"Je pense qu’après 2022, je ne pourrais qu’être extrêmement chanceux l’année prochaine," lance Alonso en référence à tous ses abandons.
"Je sais qu’on parle beaucoup du Mexique, il y a cinq abandons à cause de problèmes de moteur mais il y a aussi quatre courses où j’ai terminé sans batterie, ou la voiture n’a pas démarré au départ, ou j’ai perdu une roue lors d’un arrêt au stand. Ce sont des problèmes presque au milieu des courses. Je devrais être devant n’importe qui d’autre au championnat derrière le top 6. Nous sommes similaires à l’année dernière et McLaren a pris du recul, c’est pourquoi nous nous battons quand même pour la quatrième place."
Alonso semble avoir la tête fermement tournée vers 2023.
"Le projet de Lawrence Stroll est plus ambitieux que celui d’Alpine. L’objectif initial est d’essayer de se battre pour le championnat du monde en 2023 et 2024."
Cela ne semble pas trop optimiste ? Ne serait-ce pas là une pression mise dans les médias digne de ce que l’Espagnol a coutume de faire ? Il s’en défend.
"C’est l’objectif, à 100%," répond Alonso lorsqu’on lui a demandé si l’équipe basée à Silverstone pouvait vraiment passer de la septième place au classement cette année à être championne dès l’année prochaine.
"Aston Martin n’est pas là pour terminer cinquième, sixième ou quatrième du championnat des constructeurs. Ils sont là pour gagner le championnat du monde et c’est ce que nous essaierons de faire en 2023 et 2024."
"Cette année est ce qu’elle est, personne chez Aston Martin ne regarde beaucoup les résultats. C’est bien de voir des améliorations."
Libéré en avance par Alpine F1, Alonso testera l’Aston Martin F1 le 22 novembre.
"C’est important. Pas tant en termes de performances, car la voiture sera très différente l’année prochaine pour tout le monde. Mais en ce qui concerne le confort, le volant, les boutons, le siège, toutes ces choses que je peux changer pour qu’elles soient sur mesure. Ce sera bien d’avoir une journée dans la voiture et j’ai hâte d’y être."