Fernando Alonso en a conscience, 2021 sera une saison de transition pour Alpine, tandis que tous les efforts d’Enstone se portent vers 2022 et son nouveau règlement – la meilleure opportunité pour progresser d’un coup dans la hiérarchie.
Dans le magazine officiel de la F1, Fernando Alonso a ainsi confié ses attentes, mesurées et prudentes, pour 2021. Il attend de voir bien sûr les essais hivernaux de Bahreïn pour se prononcer plus avant. Mais avance déjà des estimations et des objectifs minimum…
« Je n’ai pas encore commencé à y penser - je pense que nous sommes trop tôt dans les préparatifs. Peut-être qu’après les essais hivernaux, vous pourrez imaginer ou rêver de la première course et de votre place dans la hiérarchie. Pour l’instant, je n’y ai pas pensé, je n’en ai aucune idée. »
« De façon réaliste, nous devons avoir les pieds sur terre en sachant que même s’il y a quelques changements pour cette année, ils ne sont pas spectaculaires, donc les performances ne seront pas trop différentes de celles de l’année dernière. »
« Je pense que Mercedes sera devant tout le monde, puis il y aura Red Bull et il y aura une lutte serrée entre quelques équipes. Alpine sera dans ce groupe d’équipes et il sera intéressant de voir qui s’adaptera le mieux au nouveau règlement. Je pense que ce sera très serré, donc nous pourrions nous battre pour la sixième ou la septième place sur la grille de départ, ou bien la quinzième très facilement. Notre travail consiste à nous battre au moins pour le top 10. »
Fernando Alonso a déjà pu au moins goûter au pilotage d’une F1 récente (la Renault de 2020) aux essais " jeunes pilotes " d’Abu Dhabi. Et même s’il ne s’est absenté du sport que pendant deux ans, la différence a été marquante pour lui.
Que de changements aussi par rapport aux 24 Heures du Mans, à l’IndyCar ou au Dakar...
« J’ai dit à l’époque que la voiture [2020] était plus rapide que moi en termes de vitesse en arrivée de virage, que je devais m’adapter aux points de freinage, aux vitesses de virage, que je devais repenser un peu à ma manière d’approcher un virage. »
« Toutes ces choses n’étaient pas nouvelles, car j’ai une bonne mémoire, mais mes deux dernières courses ont eu lieu à Indy et à Dakar. Donc, vous arrivez à un virage avec une voiture 4x4 et la fois d’après, quand vous reprenez le volant, vous arrivez au virage 1 de Bahreïn en Formule 1... et c’est le jour et la nuit ! »