Daniel Ricciardo a retrouvé un volant depuis le Grand Prix de Hongrie, avec AlphaTauri. Le pilote australien avait connu deux ans difficiles chez McLaren F1, et il a eu carte blanche pour s’adapter lors de son retour, avec l’aide de Yuki Tsunoda et des ingénieurs, ce qui lui a permis de ressentir une conduite plus naturelle.
"Je ne veux plus entrer dans ces détails" a déclaré Ricciardo. "Au cours de la première année chez McLaren, à la pause estivale, j’ai compris que nous allions probablement trop loin dans une direction, que nous devions changer un peu d’approche."
"C’était dans l’intérêt de tout le monde de faire de faire en sorte que ça marche. J’ai eu l’impression de me rendre compte que cela ne fonctionnait pas pour moi. Avec le recul, nous en avons probablement fait trop."
"Peut-être que cela fonctionne pour un autre pilote, mais je pense qu’il y a eu des choses sur lesquelles j’ai travaillé le premier week-end. Yuki était une bonne référence, surtout en sortant des stands, sur des petites choses de conduite et des endroits où la voiture pouvait être à la limite dans certaines zones de la piste."
"Les ingénieurs me montraient des choses sur lesquelles je pouvais m’améliorer. Il y avait des choses à apprendre, mais je pense aussi qu’ils voulaient voir comment je conduisais la voiture. Je m’améliorais là où je savais que je pouvais le faire, mais ils me laissaient conduire naturellement pour voir ce que ça donnait. C’était cool."
AlphaTauri et la "curiosité" des retours de Ricciardo
Ricciardo révèle qu’à l’inverse, son expérience de plus d’une décennie en Formule 1 a été scrutée par ses ingénieurs, qui cherchent à avoir des retours plus complets que certains autres pilotes de l’équipe : "Oui, je pense que l’expérience est utile. Je sais que pour la plupart... Pierre [Gasly] n’était plus si jeune, mais il s’agissait surtout de jeunes pilotes."
"Le fait d’avoir quelqu’un qui non seulement est dans le sport depuis si longtemps, mais qui a aussi piloté pour d’autres équipes, les fait probablement réfléchir un peu plus sur les choses. Je pense que cela les incite à sortir des sentiers battus dans certains domaines. Naturellement, d’après mon expérience, cela peut les amener à réfléchir d’une autre manière."
"Mais je dois aussi voir ce que cette voiture aime, et tout cela. En Hongrie, ils étaient très enthousiastes à l’idée de m’accueillir et d’entendre ce que j’avais à dire lors des briefings. J’ai essayé de ne pas monopoliser le micro, je ne veux pas non plus dire 100 choses dès le premier week-end."
"Mais j’ai senti qu’il y avait certainement quelques curiosités sur ce que je ressens et ce que j’ai ressenti auparavant, sur la façon dont ils peuvent apprendre et se développer. C’est encore une équipe relativement petite, donc essayer de mettre en place certaines choses va être amusant."