Franz Tost, le directeur de l’équipe AlphaTauri, semblait confiant de pouvoir disputer le Grand Prix d’Australie, jusqu’à 24 heures avant le début des essais libres.
Mais la découverte d’un cas positif au coronavirus chez McLaren a tout bouleversé en l’espace de quelques heures.
"L’Australie était encore assez éloignée des premières zones de crise de Covid-19. Et je me souviens avoir dit à Barcelone, lors des essais hivernaux, que si nous n’avions pas de cas dans notre paddock, il n’y avait aucune raison de ne pas piloter là-bas," explique l’Autrichien.
"Mais dès qu’une équipe a été touchée (McLaren) et qu’elle a dû se retirer de la course, les autres ne pouvaient plus courir. Selon moi, c’était tout simplement injuste. C’est la principale raison qui a fait que nous avons tous refait nos valises."
AlphaTauri avait pourtant un plan de secours au cas où, pour son équipe.
"En fait, nous avons fait voyager un peu plus de personnel que nécessaire, pour avoir de la sécurité. Si un mécanicien est malade, il faut pouvoir le remplacer. Même chose pour les ingénieurs. Mais quand plusieurs personnes sont mises en confinement, comme chez McLaren, il n’y a aucun moyen de compenser cela."