Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a déclaré qu’il avait fallu "quatre ou cinq mois" à l’équipe pour tirer le meilleur parti de leurs deux pilotes en 2021 et qu’ils fonctionnent en osmose, pour avancer dans la même direction.
L’équipe française a connu une saison relativement réussie l’année dernière, terminant 5e du championnat des constructeurs avec une victoire et un podium à son actif, mais de nombreux hauts et bas en début de saison
"Notre courbe de performance a été plus linéaire que vous ne le pensez," explique Rossi
"Nous savions très bien à quoi nous attendre avant les dernières courses et avons mieux compris la voiture tout au long de l’année. Je dois dire tout de suite que les plus grands progrès ont été réalisés grâce à notre exécution, à commencer par la façon dont nous avons pu tirer le meilleur parti des deux pilotes."
"Nous avons d’abord eu Esteban dans notre équipe et nous avons essayé de le mettre dans la meilleure situation possible début 2020," rappelle-t-il.
"En 2021, Fernando est revenu et il nous a certainement fallu quatre ou cinq mois pour que le duo fonctionne et qu’il tire dans la même direction."
"Nous avons constamment pris des mesures pour ça et en Hongrie, nous avons vu où cela peut mener. Bien sûr, il y a eu aussi de la chance, mais cela correspondait parfaitement aux progrès que nous avions réalisés avec une osmose entre nos deux pilotes qui a pu mener à la victoire."
Les résultats de l’équipe se sont améliorés au fil de la saison, mais ce n’était pas dû à des améliorations, Rossi affirmant qu’aucune évolution n’a été introduite après le Grand Prix d’Azerbaïdjan.
"Nous savions avant la saison que ce serait difficile et nous savions également avant la saison que nous obtiendrions les dernières pièces à Bakou. Il s’agissait de petites améliorations. Ensuite, nous avons appris à comprendre et à affiner notre propre voiture."
"Au début, il y avait des week-ends où nous marquions des points mais nous ne savions pas comment. Vers la fin de l’année, nous avons tout compris beaucoup mieux et savions déjà au début du week-end où nous finirions, selon le type d’asphalte et si le circuit avait beaucoup de virages rapides ou lents. À cet égard, c’est devenu assez prévisible."