Alpine F1 ne cache pas son objectif de se rapprocher des top teams cette année. Pour Laurent Rossi, le PDG, c’est clairement ce qui doit être accompli cette année, même s’il reconnait qu’il ne sera pas simple de réduire un écart qui était de plus de 340 points sur Mercedes, troisième force du plateau, en 2022.
"Cela représente environ deux fois plus de points d’écart que les points que nous avons marqués. C’est donc beaucoup" a déclaré Rossi. "Et pour combler cet écart, il n’y a pas d’autre solution. Il faut monter sur les podiums de temps en temps."
"Vous ne pouvez pas vous contenter de terminer cinquième, sixième ou septième à chaque course. Ce qui est déjà bien, car je vous rappelle qu’il y a deux ans, nous nous battions à peine pour un point ici ou là. C’est donc un énorme progrès. Mais maintenant, c’est comme escalader une montagne."
"Chaque fois que vous montez, chaque effort pour atteindre le point suivant est un peu plus difficile pour l’organisme, vous respirez un peu plus difficilement pour y arriver. Je suppose donc que nous y sommes maintenant et que nous devons y rester et continuer."
Rossi est en tout cas sérieux à l’idée de relancer la marque Alpine et de préserver la culture de la marque, qui va vers ses 70 ans. Et au cœur de cette marque, il veut conserver l’ADN sportif d’Alpine.
"Nous avons la chance d’avoir hérité d’une marque née de la course automobile. Ainsi, le fondateur, Jean Rédélé, en 1955, n’a créé que des voitures de course. Il ne s’intéressait pas aux voitures de route à l’époque. Ce n’est que lorsque Renault a racheté Alpine qu’il a décidé de créer des voitures de route. Notre véritable ADN est donc la course."
"En fait, après que Luca de Meo a décidé de regrouper toutes les activités sportives, les activités de sport automobile de Renault sous une seule bannière, celle d’Alpine, nous sommes revenus à nos racines, la course étant au centre de tout. Alpine est la compétition. C’est ce que nous sommes."