Après moins d’un an dans l’équipe Alpine F1, Davide Brivio serait sur le départ selon une rumeur née avant Austin. L’Italien pourrait même revenir chez Suzuki en MotoGP, l’équipe qu’il a quittée fin 2020 pour venir en Formule 1.
Mais le constructeur japonais ne l’a pas remplacé et chercherait à le faire revenir dès l’année prochaine, alors que l’Italien se fait discret du côté d’Alpine. Laurent Rossi, le PDG d’Alpine, a toutefois démenti cette rumeur cette semaine.
"La première chose que je constate, c’est que Davide est très regretté du côté du MotoGP" a déclaré Rossi à Auto Hebdo. "Tout le monde est dithyrambique à son sujet, à la fois ceux qui ont travaillé avec lui, mais aussi ses anciens adversaires. C’est quand même un témoignage de la valeur de la personne."
"Pour moi, il fait un très bon travail, il apporte beaucoup sur le management des pilotes, sur la cohésion de l’équipe en piste. Il est concentré là-dessus. Pour moi, il n’y a pas de sujet Davide Brivio, il répond aux attentes. Comme tous les managers de l’équipe, il sera évalué sur les accomplissements et résultats de cette année."
Des changements dans le management ne sont pas exclus
Cependant, le Français n’exclut pas de changer des choses dans l’organigramme de l’équipe au terme de la saison, même s’il est actuellement satisfait de la manière dont se déroule l’exercice 2021.
"Je pense que les résultats en piste parlent d’eux-mêmes. Marquer des points lors de 15 courses consécutives et signer une victoire, on n’a pas l’impression de se ridiculiser chaque week-end. Donc cela fonctionne suffisamment pour que nous ayons ce genre de résultats."
"Est-ce la bonne organisation pour relever les prochains défis et continuer à gravir les échelons ? Je l’évaluerai à la fin de la saison. Je veux d’abord finir la saison en cinquième position."
"Ensuite, je veux m’assurer qu’à Enstone et à Viry, tout le monde se concentre sur le développement de la nouvelle voiture pour la saison prochaine. Enfin, je ferai mon choix concernant l’évolution de l’organisation en général et du top management en particulier."