Cet hiver, Alpine F1 a revu son organigramme en se séparant de Marcin Budkowski et Alain Prost. Anciennement directeur sportif et président non-exécutif de l’équipe, ils laissent Laurent Rossi (au centre sur la photo) au sommet de la hiérarchie, avec Otmar Szafnauer (à droite) comme nouveau dirigeant de l’équipe de course.
Un changement majeur dans l’équipe, qui n’a toutefois pas perturbé Esteban Ocon (à gauche). Le pilote français s’est parfaitement adapté à cette nouvelle organisation et se sent écouté et soutenu par ses dirigeants actuels, y compris par le PDG du groupe Renault, Luca de Meo.
"De mon côté, je me sens très bien, je me sens en confiance dans cette équipe" a déclaré Ocon à Nextgen-Auto.com.
"Je travaille avec mes ingénieurs depuis l’année dernière. J’ai une grande confiance de la part des boss, que ce soit Laurent Rossi, Luca de Meo ou Otmar, que je connais très bien pour avoir travaillé avec lui à l’époque de Force India et Racing Point."
"Ce sont des personnes que j’estime énormément, j’ai toute confiance en eux, ils ont confiance en moi et je me sens très bien dans mon département pilotage, comme dirait Laurent Rossi."
Une saison très évolutive pour Alpine F1
Alpine F1 se lance dans une nouvelle campagne sous les couleurs de BWT, avec des objectifs différents. Ocon note que les fans doivent croire en l’équipe, même si certaines courses sont difficiles, car le niveau sur une course ne sera pas représentatif des performances globales de la saison.
"Nos voitures sont très reconnaissables donc c’est cool. Les fans nous verront de loin ! Ce qu’on pourrait dire aussi c’est que ce n’est pas le plus important de bien commencer l’année. C’est important, mais ce n’est pas là où la performance finira. Le plus important sera de progresser avec ces voitures."
"Il y aura beaucoup d’évolutions, et une équipe qui ne sera pas la meilleure en début de saison pourrait le devenir après. Ce sera important d’être concentré et de donner de bons feedbacks pour que l’usine nous fasse les bonnes évolutions entre la première et la dernière course."
Ocon avoue que la vie de pilote de F1 est intense, mais il est heureux de la vivre : "On est tout le temps parti, toute l’année. Il faut savoir que le week-end de course ne dure pas seulement trois jours. Il faut la semaine complète avec la préparation dans le simulateur, le voyage pour se caler aux horaires."
"Le jeudi il y a la préparation avec l’équipe et la journée médias le vendredi avant les essais. Ce sont 23 semaines plus les essais, plus le marketing pour les sponsors et Alpine Cars, ce sont énormément de voyages et énormément de temps."
"Mais c’est une chose dont on ne peut pas se plaindre, on est extrêmement privilégiés. J’ai travaillé toute ma vie pour avoir cette place, c’est un plaisir de faire ça et d’être un des 20 pilotes de F1 au monde."