L’avenir d’Alpine en Formule 1 est assuré pour les "cinq à dix prochaines années", comme l’a affirmé Laurent Rossi, le PDG du constructeur automobile, dans notre article paru plus tôt ce matin.
Maisis Rossi admet que l’équipe a commis des erreurs dans d’autres domaines. Par exemple, la décision prise de retarder le nouveau moteur jusqu’en 2022, ce qui a nui aux performances cette année.
"Je ne pense pas que ce soit un avantage de freiner un développement," admet Rossi.
"Je dirais même que cela aurait été mieux si nous avions eu une évolution du moteur cette année, ce qui nous aurait donné une meilleure base pour le moteur 2022."
"Maintenant, nous devons faire un pas important, reprendre deux longueurs d’un coup sur les autres."
Rossi reconnait que la situation globale d’Alpine et de Renault en Formule 1 et le doute sur son implication expliquent pourquoi n’a plus d’écurie cliente.
"Apparemment, nous n’avons plus aucun crédit de ce côté. Mais nous devons le regarder avec sobriété. Notre moteur n’était plus attrayant pour les clients. Par le passé, nous nous tirions souvent une balle dans le pied en adaptant trop nos moteurs aux souhaits des clients."
"Si le client n’était pas satisfait alors, nous évoluions dans les deux sens et nous nous causions du tort dans le processus. Pour le moment, nous bénéficions de nous concentrer sur nous-mêmes."
"Une fois que tout se sera bien passé, il serait intéressant d’avoir à nouveau un ou deux clients."