Le patron d’Alpine F1, Otmar Szafnauer, a déclaré que l’argent investi par Ryan Reynolds et d’autres investisseurs sera utilisé pour améliorer l’infrastructure de l’équipe.
L’équipe française a fait la une lundi en annonçant un investissement de 200 millions de dollars d’un trio de fonds d’investissement américains.
C’est par le biais de Maximum Effort Investments que Reynolds et le copropriétaire de Wrexham, Rob McElhenney, sont impliqués, associés à Otro Capital et RedBird Capital Partners pour acheter une participation de 24% dans Alpine F1.
Mais cette injection d’argent ne sera pas dépensée directement sur les performances de l’équipe, mais plutôt sur l’infrastructure qui, selon Szafnauer, donnera à Alpine la capacité de "se battre avec les plus grandes équipes".
"La raison de l’investissement est que nous avons besoin d’infrastructures et j’espère que l’égalisation des infrastructures se produira bientôt avec la FIA et un système que nous voulons revoir."
"Cela nous donnera simplement un financement pour nous donner les outils dont nous avons besoin pour nous battre avec les plus grandes équipes."
"Nous n’avons pas encore parlé à Reynolds, mais avec Redbird Capital et Otro Capital, ils conviennent que l’argent devrait être utilisé pour améliorer l’équipe. Ils ont également des plans pour apporter encore plus de revenus à l’équipe et cela aussi contribuera à améliorer et à renforcer l’équipe."
"Nous sommes un peu en retard sur certains ensembles d’outils requis et sur l’infrastructure dont nous avons besoin. Le simulateur, par exemple, le nôtre a 15 ans, il y en a un nouveau qui arrive. Des bancs de freinage aussi. Nous n’en avons pas et d’autres en ont. Des bancs d’essais de suspension que nous n’avons pas et que d’autres ont. Malheureusement, tout cela n’est pas bon marché."
Les nouveaux co-propriétaires ne fourniront cependant aucune suggestion technique, Szafnauer affirmant que ce n’est pas là que réside leur expertise.
"Ce qu’ils font vraiment bien, c’est le côté commercial de l’entreprise. Sur le plan technique, ce serait formidable s’ils pouvaient apporter leur contribution, mais je pense que leur expertise est ailleurs, donc le côté technique continuera à être de notre côté."
L’investissement est un autre pas en avant sur le plan de 100 courses d’Alpine pour revenir au sommet de la F1 dans un projet qu’ils appellent Mountain Climber (montagne à gravir).
"Comme je le dis toujours, pour gagner en Formule 1, il faut de bons outils et de bonnes personnes et le plan Mountain Climber a besoin des deux. Certains des outils que vous devez mettre en place prennent beaucoup de temps et de nos jours, les personnes que vous essayez d’attirer dans des domaines manquent, il semble que tout le monde les enferme pendant trois à quatre ans dans des contrats en béton donc les avoir eux aussi prend beaucoup de temps. C’est pourquoi c’est un plan de 100 courses, mais nous y sommes déjà depuis un an et demi."