On sait qu’Alpine F1 cherche à savoir quoi faire de Viry-Châtillon, et qu’un plan de disparition de l’activité Formule 1 est clairement envisagée. Oliver Oakes, le nouveau directeur de l’équipe, a révélé que l’avenir de l’usine châssis d’Enstone va aussi être étudié de près.
"C’est probablement le moment le plus critique pour l’équipe et l’entreprise pour les prochaines années" a déclaré Oakes. "C’est au cours des six prochains mois que nous devrons trouver le bon équilibre et les bonnes priorités."
"Il y a évidemment certains sujets sensibles en ce moment, on en a beaucoup parlé - je pense que ce dont on n’a pas beaucoup parlé, c’est de ce que nous prévoyons de faire à Enstone. Je pense que ce dont on n’a pas beaucoup parlé, c’est de ce que nous prévoyons de faire à Enstone."
"Viry fait l’objet d’une évaluation du projet et la même chose se passe à Enstone. Nous devons comprendre, en fait, où nous sommes bons, où nous devons nous améliorer et quels changements doivent être apportés comme une petite évolution et un pas en avant, en particulier parce que nous entrons dans cette transition avec 2026 à l’horizon."
"C’est une période assez importante en F1 et, de mon point de vue, c’est une chance d’avoir atterri juste après l’arrêt de la production au mois d’août. J’ai un peu de temps pour influencer la direction que nous prenons et nous assurer que nous atténuerons ce qui s’est passé au début de l’année et les décisions qui ont été prises l’été dernier."
"Cette équipe n’a pas oublié comment construire une bonne voiture de course et aller en course, elle l’a fait à travers chaque cycle de réglementation, ce qui est vraiment impressionnant."
Oakes pense apporter "un leadership clair"
Oakes explique comment il pense que son management et sa vision pour Alpine peut changer le cours des choses pour l’équipe : "Je pense que vous arrivez avec votre propre éthique et votre propre approche pour instaurer la confiance, l’unité et la stabilité au sein de l’équipe."
"La principale chose que j’ai apportée était donc une sorte de feuille de papier vierge pour savoir où nous en sommes, ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. Et j’ose dire que vous avez aussi envie d’écouter un peu tout cela."
"C’est un endroit assez spécial, Enstone, je ne cesse de le dire, mais il y a beaucoup de connaissances là-bas, cela fait très longtemps qu’ils sont en F1, comme Flavio ne cesse de me le rappeler tous les jours."
"Mais grâce à cela, elle sait ce qu’elle fait, elle a juste besoin d’un peu de leadership et de soutien. Elle a besoin d’un engagement total de la part de ceux qui la dirigent, et je pense que cela n’a probablement pas été le cas pendant quelques années de la part de ceux qui la dirigeaient."
"Et je pense que maintenant, je vais le dire parce que c’est sur mes épaules, mais je pense qu’il y a maintenant une vision claire et un leadership clair. Avec Flavio et moi, nous sommes engagés."
"Et je pense que c’est la chose la plus importante que je voulais apporter, qu’il y ait quelqu’un qui prenne la balle pour l’équipe, qui leur donne le soutien et la direction dont ils ont besoin. C’était ma seule véritable vision avant de commencer."
"J’ai senti que l’équipe en avait besoin, qu’elle avait besoin de quelqu’un qui était un compétiteur, qui comprenait ce que tout le monde vivait. Il ne me reste plus qu’à être à la hauteur, n’est-ce pas ?"
Oakes a salué le travail effectué par Enstone avec les packages de nouveautés apportées lors des deux courses qui ont eu lieu depuis la pause estivale : "Les pièces que nous avons apportées à Spa et à Zandvoort nous ont beaucoup aidés."
"C’est très, très positif, surtout par rapport à la situation de l’équipe au début de la saison. Je pense que c’est tout à l’honneur de l’équipe. Nous prévoyons d’ici à la fin de l’année d’en apporter deux ou trois de plus."
"C’est un peu difficile d’équilibrer les choses quand on les amène un peu plus tard, parce que nous sommes en retrait au début de la saison. En fin de compte, nous voulons poursuivre cette sorte de redressement depuis le début de l’année."