Alpine F1 devrait décider au début de la semaine prochaine si elle conserve les services d’Oscar Piastri jusqu’à la fin de 2022 ou si elle le libère en avance.
Le Conseil de reconnaissance des contrats a rendu un verdict unanime vendredi selon lequel l’accord pluriannuel de Piastri avec McLaren était valide, libérant l’Australien pour rejoindre l’équipe à partir de 2023.
Il est actuellement pilote de réserve d’Alpine, poste qu’il occupe après avoir remporté des titres successifs en Formule 3 et en Formule 2 avec le soutien d’Alpine.
Le directeur d’Alpine F1, Otmar Szafnauer, a révélé ce matin qu’il était possible que Piastri ne finisse pas la saison 2022 sous ses couleurs, confirmant ainsi les tensions nées de toute cette affaire.
"Il est avec nous ce week-end pour faire du travail sur simulateur et il continuera ce week-end," explique Szafnauer.
"Et lundi, nous nous réunirons avec lui et déciderons comment nous allons de l’avant. Nous déciderons lundi. Je ne veux pas y penser ici à Zandvoort. Il y a plus de considérations à avoir."
Szafnauer a souligné qu’il respectait la décision du CRB et admet qu’il s’attendait à une décision plus difficile à prendre compte tenu des arguments avancés. Ce ne fut pas le cas.
"Eh bien, je ne connaissais pas tous les arguments de l’autre côté. Ensuite, je veux dire que cela a pris quatre jours, comme tout le monde le sait, il y a de bons arguments des deux côtés, en sortant, je pensais que c’était environ 50-50 mais cela n’a pas été tranché en notre faveur."
Szafnauer avait confié le week-end dernier que Piastri avait été informé de l’annonce alors qu’il travaillait dans le simulateur de l’équipe. Mais ce moment a été décrit comme "bizarre et franchement bouleversant" par Piastri lui-même (à lire absolument ici), car cela l’a mis dans une situation délicate devant les autres membres de l’équipe. L’Australien a même dit à plusieurs reprises à son équipe qu’il avait signé ailleurs.
Que pense Szafnauer de ces déclarations ?
"Eh bien, à ce moment-là, nous avons eu des discussions avec Oscar et nous avions l’impression que les accords contractuels que nous avions avec Oscar étaient valides et que nous n’avions pas besoin du CRB. C’est donc la raison."
"Ce que je peux dire et réitérer ce que j’ai dit auparavant : Oscar était dans le simulateur. Quand il a terminé sa session de simulation, je suis allé lui annoncer la décision et le féliciter. Il a souri et a dit merci."
"Y avait-il un groupe de personnes là-bas comme il le dit ? Je peux vous dire que non, c’était moi et le technicien du simulateur qui se trouvaient dans la même pièce."
"Mais si vous avez déjà vu un simulateur, c’est une assez grande salle : aussi grande qu’ici [la salle de conférence de presse de Zandvoort]. Nous étions trois dans cette pièce. Ce n’était donc pas un groupe de personnes. Ce n’était pas bizarre, il a souri et a dit merci."