Pat Fry, le directeur de la technologie d’Alpine F1, est heureux de pouvoir apporter un bon ensemble d’évolutions dès le prochain Grand Prix à Bakou. L’équipe en aura un deuxième deux courses plus tard, à Imola, et des progrès sont espérés grâce à ces nouveautés.
"Comme l’année dernière, nous avons un plan de développement correct" a déclaré Fry. "Nous devrions avoir une première étape pour Bakou, puis d’autres à venir, donc à la quatrième course et à la sixième course, on apportera de nouvelles étapes de développement."
Fry confirme qu’Alpine vise un retour dans le groupe de tête : "En ce qui concerne l’avenir, l’écart avec la troisième place était important. Nous devons combler cet écart. Mais pour ce faire, nous devons nous développer à un rythme plus élevé que n’importe quelle autre équipe de Formule 1."
"Mais ce n’est pas facile à faire. Même les trois premiers, pour que nous puissions les rattraper, il faut que notre taux de développement soit plus élevé. C’est ce que nous cherchons à faire et c’est ce que cette A523 fera, je l’espère, pour nous tous."
L’ingénieur confirme qu’il aimerait voir davantage de progrès de la part de son équipe, afin de pouvoir revenir sur les équipes de pointe, desquelles Alpine était proche en Australie :
"Personnellement, je ne suis jamais satisfait. Nous sommes ici pour progresser et nous devons continuer à travailler."
"C’est bien de voir ce qui sort de l’usine, de la soufflerie et des autres développements en cours. Nous avons en moyenne quatre ou cinq dixièmes d’écart en qualifications que nous devons trouver, non pas pour rattraper Red Bull, mais pour rattraper les autres, ce qui est tout à fait à notre portée. Nous devons juste les surpasser."
"Nous apprenons tout le temps"
Fry révèle qu’Alpine continue d’apprendre à travailler avec son A523, sa nouvelle monoplace qui continue de proposer des défis différents, et qui fait découvrir à l’équipe des choses à régler sur chaque circuit.
"Nous apprenons tout le temps à connaître une voiture. Il y a des changements mécaniques que nous avons apportés cette année et au sujet desquels nous continuons à apprendre. Nous disposons d’un plus grand nombre d’outils que nous pouvons utiliser pour régler la voiture."
"Mais les trois circuits sur lesquels nous nous sommes rendus sont tous très différents. Le circuit de Bahreïn est rapide et relativement bosselé, et nous y avons rencontré un certain nombre de problèmes."
"Djeddah était beaucoup plus doux, mais encore une fois c’est un circuit à grande vitesse. Melbourne ressemble un peu à Djeddah en termes de vitesse et de fluidité des virages, mais il y avait aussi les problèmes de mise en température des pneus."
Fry confirme que Pierre Gasly, qui a abandonné à Melbourne alors qu’il pouvait envisager une cinquième place, voyait le côté positif des choses après le GP d’Australie : "Même s’il n’était pas heureux d’être passé si près de la cinquième place, il était plus satisfait de pouvoir courir véritablement à ce niveau."
"Il nous reste 20 courses, apportons les améliorations et voyons si nous pouvons avoir le même rythme et courir parmi les cinq premières voitures. Cette année, si vous vous battez pour la quatrième place, vous vous battez pour la deuxième, c’est aussi serré que ça. Il n’était donc pas en colère, il était plus positif car le rythme était là."