Avec deux points seulement, le bilan monégasque était décevant pour Alpine F1.
Ce week-end, le Grand Prix d’Azerbaïdjan offre une nouvelle occasion d’obtenir un bon résultat.
Le directeur exécutif Marcin Budkowski partage ses réactions après Monaco tout en dévoilant les défis du circuit urbain de Bakou.
Quelle est l’ambiance des troupes après Monaco ?
Monaco a mis un petit coup d’arrêt dans notre progression après deux courses prometteuses au Portugal et en Espagne. C’était dans l’ensemble une mauvaise performance et l’équipe ne doit pas s’en cacher. Même si nous avons pris des points, nous ne sommes pas satisfaits de notre performance par rapport à nos concurrents directs. Certaines des écuries face auquelles nous nous battions récemment étaient clairement plus compétitives que nous et elles en ont grandement profité. Nous devons en tirer les leçons et appliquer celles qui seront naturellement liées à Bakou, un autre tracé urbain où les composés de pneumatiques seront les mêmes qu’à Monaco. Nous avons utilisé cette période pour nous rassembler à Enstone et Viry, apprendre et aller de l’avant.
Comment expliquer que l’équipe n’était pas aussi compétitive que sur les circuits précédents ?
Nous ne sommes pas parvenus à extraire toutes les performances de notre package et des pneus. Dans les rues de Monaco, tout doit être réuni pour donner confiance au pilote et obtenir le meilleur temps au tour. Nous avons certes trouvé du rythme en qualifications avec Esteban, mais cela est arrivé trop tard pour en profiter véritablement. Une grande partie du succès réside dans la préparation et nous n’avons pas tout à fait réussi la nôtre le week-end dernier.
Comment l’équipe se prépare-t-elle pour Bakou ?
Bakou est également un circuit urbain, mais avec un niveau d’appuis nettement inférieur à Monaco en raison des longues lignes droites et des sections rapides. Nous avons une petite évolution, conformément à notre plan de développement. La semaine a donc été chargée à l’usine pour que tout soit prêt. En parallèle, nous avons mené des analyses et des simulations rigoureuses pour être sûrs de nous rendre à Bakou en ayant compris au mieux nos problèmes à Monaco et qu’ils ne nous affectent plus.
Nous avons déjà assisté à des débats très mouvementés à Bakou, donc il sera important de savoir tirer parti des faits de course pour capitaliser dessus. L’objectif est d’être au plus près des avant-postes pour profiter du moindre souci devant.