Pendant que Nikita Mazepin régresse et patauge chez Haas, Mick Schumacher apparaît en nets progrès. En qualifications à Barcelone, il a battu la Williams de Nicholas Latifi (comme en course à Portimao) ; et lors du Grand Prix, il a collé 40 secondes à son coéquipier (plus d’une minute à Imola).
Il est clair que le champion de F2 a franchi un cap ; fidèle à son approche humble et mesurée, l’Allemand attribue ces progrès à son ingénieur en chef Gary Gannon, qui a poussé pour que des réglages plus agressifs soient adoptés pour la Haas.
« Ces progrès viennent en partie de moi mais aussi de notre manière de communiquer et de travailler avec l’équipe. »
« Nous sommes beaucoup plus agressifs pour essayer de trouver les limites en termes de réglages et je pense donc que nous faisons des pas en avant et nous pouvons être très heureux. »
« Gary est génial. Évidemment, nous venons de commencer à travailler ensemble cette année et j’ai senti tout de suite que nous avons réussi à travailler très étroitement et ouvertement ensemble, ce qui est inhabituel. »
« J’ai senti que notre base était déjà très bonne et que nous pouvions la développer. Si vous regardez mes performances cette année, c’est en partie grâce à lui et à l’effet positif que je lui dois, notre relation est très bonne. »
Sur ces bases offensives sur les réglages, qui semblent plus concerner le samedi que le dimanche, Mick Schumacher cible sa prochaine priorité : l’économie des pneus Pirelli en course.
« Le but principal est de continuer à apprendre, de rassembler les informations et de progresser. »
« Ce fut un concept différent à Barcelone, simplement parce que la gestion des pneus nécessite des choses différentes, principalement l’économie des pneus arrière. »
« Mais dans les week-ends précédents, nous avons essayé d’économiser les pneus tout le long, et les quatre pneus. »