La semaine dernière, Mario Andretti a révélé que son fils Michael avait un plan pour s’engager en F1 à l’horizon 2024. Il confirme aujourd’hui que l’équipe a un plan solide, et qu’elle sait dans quoi elle s’engage.
"Nous ne sommes pas les nouveaux venus" insiste Andretti. "Nous connaissons les conditions préalables, et il y a aussi un facteur temps ici. Une fois que nous avons dit ’on y va’, nous devons y aller. Beaucoup de travail a donc été accompli."
"Nous savons où l’installation sera construite au Royaume-Uni. Nous savons qu’il y a des gens, des personnes éminentes qui ont fait ce type de travail en ce qui concerne les start-ups. Nous avons beaucoup de choses en tête."
Le champion du monde de F1 révélait la semaine dernière que le sponsor, Gainbridge, était déjà d’accord, mais aussi qu’un accord moteur était en place. Il révèle aujourd’hui que c’est avec Renault que cette collaboration est validée.
"Nous avons maintenant un accord formel sur le fournisseur moteur. C’est confirmé, ce sera Renault, et je suis autorisé à le dire maintenant. Il y avait beaucoup de spéculations de la part de Toto Wolff, il était inquiet que ce soit potentiellement Ferrari car Ferrari aurait plus de voix que lui."
Mario Andretti se place presque en porte-parole de la future équipe Andretti Global, et assure que l’équipe ne sous-estime pas la difficulté que représente l’exploitation d’une équipe de F1, surtout créée de toute pièce.
"Il y a beaucoup d’étapes à franchir ici et je le comprends, c’est une énorme entreprise. Mais nous sommes prêts pour cela. Nous avons des partenaires incroyables à nos côtés, comme Michael, et nous sommes là pour la durée."
"Moi-même, je fais ce métier depuis 67 ans maintenant, donc nous savons ce qui se passe de part et d’autre de l’Atlantique. Et c’est une grande entreprise, une merveilleuse entreprise de la part de Michael. Cela montre qu’il est très, très ambitieux dans ce sport. C’est son affaire, point final."
"Nous ne vivons et ne respirons que pour la course automobile et il est maintenant à l’âge où il doit faire le grand saut, si l’on veut, pour être capable de lui donner au moins 20 ou 25 ans dans cette entreprise. Et c’est tout, donc nous sommes tous dans le coup et nous sommes prêts à le faire."