Andretti a donc officiellement inauguré un nouveau siège au Royaume-Uni alors que les préparatifs se poursuivent pour une entrée potentielle en F1.
Michael Andretti pense que sa future équipe atteindra bientôt un point où on ne pourra plus lui refuser une entrée au championnat du monde.
L’inscription de l’écurie américaine avait été approuvée par l’instance dirigeante du sport, la FIA, en octobre dernier, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont rejeté l’offre pour 2025 ou 2026.
Cependant, la F1 a laissé la porte ouverte à une entrée à partir de 2028, lorsque General Motors sera en mesure de produire son propre moteur pour Andretti.
Malgré le rejet, Andretti continue de poursuivre son projet et a ouvert mercredi une nouvelle base britannique à Silverstone.
"Nous travaillons toujours avec la FOM et nous montrerons que nous apportons beaucoup à la fête," confie Michael Andretti depuis ses nouveaux locaux.
"General Motors veut aussi être présent à la fête. Ils ne viennent pas seulement pour être en F1, ils viennent pour être une partie importante de notre équipe, et je pense que l’on n’a pas encore compris à quel point c’est important."
"Je pense qu’une fois que tout le monde comprendra ce que nous mettons réellement en place, ils ne pourront plus dire non."
Andretti, qui dirige le projet avec son père Mario, champion du monde de F1 1978, a ajouté : "Ils construisent actuellement un moteur. Ils sont déjà enregistrés auprès de la FIA pour le faire."
"Nous aurons donc un moteur en 2028, mais nous devons évidemment construire tout le reste pour y arriver. Arriver tout d’un coup en 2028 avec un nouveau moteur et sans équipe, ce n’est pas dans nos plans. Il nous faut deux ans pour construire le projet. Nous arriverons au point où lorsque nous aurons notre propre moteur, l’équipe sera prête et compétitive."
"Nous ne sommes en aucun cas naïfs."
Les 10 écuries de F1 existantes ont clairement fait savoir qu’elles n’étaient pas favorables à l’entrée d’Andretti car cela diluerait leurs revenus et leur valeur.
"Nous pensons que nous n’allons pas diluer le pot commun, nous avons le sentiment que nous allons contribuer à l’augmenter, et quand le pot grandira, alors tout le monde en partagera davantage. Cela a été un peu frustrant d’avoir ce premier rejet mais nous allons faire passer notre message pour que la porte qui est restée ouverte pour l’avenir soit empruntée."