Christian Horner a donné des détails sur les raisons pour lesquelles Red Bull et d’autres teams s’inquiètent de l’arrivée d’Andretti Global et Cadillac en F1. Comme on le savait déjà, c’est bien l’argent qui pose problème, et notamment de savoir à quel point Liberty Media est prêt à payer pour une 11e équipe en Formule 1.
"Andretti est une bonne équipe et une grande marque, Mario Andretti est énorme en F1, et Cadillac est une grande marque. Cet intérêt pour le sport est génial, mais le problème clé est l’argent, comme d’habitude en Formule 1" a déclaré Horner.
"De notre point de vue, il n’y aurait aucun problème à voir une 11e équipe en F1. Mais la question clé est ’qui va payer ?’. Car si on demande aux équipes de payer, ce sera un problème. Deux équipes sont d’accord, une est partenaire d’Andretti en IndyCar et l’autre va probablement lui fournir un moteur, donc c’est normal qu’elles les soutiennent."
McLaren a offert son soutien à Andretti, et c’est en endurance que les deux sont liés, pour être précis. Alpine F1, qui pourrait motoriser Andretti avec Renault, est aussi d’accord : "Mais pour les huit autres, la question serait au sujet du pourcentage à payer. Si Liberty veut bien payer pour apporter cet argent, ça ne poserait pas problème."
"Si ça n’affecte pas les équipes, et ça sera plus sensible pour les petites équipes, il n’y aura pas de problème. Il n’y a rien de personnel contre Andretti et Cadillac, c’est juste un problème économique."
"Audi ont acquis Sauber car ils voulaient venir. Ils ont acheté une franchise, c’est le modèle créé par Liberty, avec une valeur pour les équipes. Il ne faut pas diluer cela, et peut-être qu’ils pourraient acheter une équipe."
"Du moment que ça ne fait pas de mal aux équipes en place, je ne vois pas qui serait contre. J’aimerais voir la marque Andretti en F1, elle apporterait plus que certaines franchises existantes."
"Mais la question fondamentale revient à savoir si les équipes le financent, si la F1 le finance. Celle qui ne le finance pas, c’est la FIA, car elle recevra davantage de droits d’inscriptions. Mais c’est un débat à avoir avec les actionnaires."