Le directeur d’Andretti-Cadillac F1, Michael Andretti, a mis en garde les équipes qui sont contre la perspective de les voir rejoindre la grille car cela "priverait les fans de courses" de progrès positifs pour la série.
Avec l’approbation de la FIA, Andretti Autosport et la marque Cadillac de General Motors tente de rejoindre la Formule 1, GM s’étant désormais engagé à devenir un motoriste à partir de 2028 si l’engagement est accordé.
Mais si l’accueil de la FI, a été chaleureux, on ne peut pas en dire autant de la F1 elle-même, avec la majorité des équipes contre l’idée d’étendre la grille à 11 équipes via Andretti-Cadillac, tandis que le président de la F1, Stefano Domenicali reste prudent pour la valeur de la F1 et de ses équipes existantes.
L’équipe avance toutefois comme si son engagement était officiel, avec un groupe de 120 collaborateurs qui sont désormais en place et au travail, supervisés par le directeur technique Nick Chester (à lire ici).
"Comme Mohammed Ben Sulayem (le président de la FIA) l’a dit à plusieurs reprises, les bénéfices que nous apporterons au sport et au championnat sont si évidents," dit aujourd’hui Michael Andretti.
"Je ne peux pas imaginer que quiconque veuille essayer de nous arrêter et priver les fans de course automobile de l’opportunité de voir une véritable équipe d’usine américaine affronter les noms légendaires actuellement en compétition en F1."
Avec l’aide de GM, des pièces sont déjà en production pour Andretti-Cadillac et les tests en soufflerie dans les installations de Toyota à Cologne sont en bonne voie, l’équipe envisageant de se lancer dès 2025 malgré le changement de règles prévu pour 2026.
Michael Andretti est certainement satisfait des progrès qu’il a constatés jusqu’à présent, précisant que "nous ne sous-estimons pas la tâche."
"Le temps presse toujours en F1. Nous avons travaillé aussi vite que possible pour nous assurer d’avoir une voiture aussi compétitive et une équipe aussi solide que possible lorsque nous prendrons notre place sur la grille. Si nous obtenons le feu vert rapidement, nous serons là dès 2025."
"Il faut du temps pour construire des voitures de course compétitives. Je suis très heureux que nous ayons déjà fait autant de progrès sur des activités de longue haleine telles que la conception aérodynamique et la simulation."
"Encore une fois, nous ne sous-estimons pas la tâche à accomplir."