Mario Andretti s’est agacé des critiques de Toto Wolff au sujet de la crédibilité du projet Andretti Global. Ce dernier est mené par son fils Michael, et le patron de Mercedes F1 avait publiquement mis en doute la capacité de l’Américain à mettre en place un projet viable.
"Toto Wolff a parlé très ouvertement de notre crédibilité" a déclaré Andretti à Auto Motor und Sport. "Cependant, il me parle d’une manière différente de cela. Je trouve la critique publique très irrespectueuse car nous sommes actifs dans le sport automobile depuis bien plus longtemps que lui. Je respecte son succès jusqu’à présent, mais il n’a aucune raison de nous regarder de haut."
Andretti salue les discussions avec la FIA, mais regrette que les nouveaux arrivants doivent donner 200 millions de dollars en plus du budget de l’équipe, pour redistribuer aux teams déjà en place.
"La FIA est très ouverte à notre égard et nous avons rempli toutes les conditions. Maintenant, nous attendons qu’ils nous donnent le chiffre de ce que cela coûte de payer les équipes pour nous laisser entrer."
"Nous savons que c’est de l’ordre de 200 millions de dollars. Ils veulent peut-être plus, mais nous attendons toujours un retour. Pour moi, c’est un peu déraisonnable. Ce serait différent avec Bernie. Liberty donne trop la parole aux équipes."
Andretti a déjà un accord de principe avec Renault pour la fourniture d’un moteur, et le sponsor Gainbridge, que l’on voit sur la monoplace de Colton Herta en IndyCar, serait intéressé pour suivre Andretti. Mario Andretti s’agace du soi-disant manque de crédibilité du projet.
"Ils nous demandent toujours comment nous voulons être compétitifs. Je leur réponds que c’est notre problème. Vous ne connaissez pas nos préparatifs. Nous n’avons pas besoin d’embaucher de nouvelles personnes, nous avons des personnes absolument expérimentées qui ont les connaissances nécessaires."
"Sur le plan financier, nous avons des partenaires crédibles qui sont conscients de l’ampleur du projet. Nous planifions notre programme depuis longtemps parce que c’est tout ce que nous voulons. Nous méritons plus de respect."