Kimi Antonelli admet que son futur équipier, George Russell, n’était pas heureux de la première séance officielle de Formule 1 du jeune pilote de 18 ans à Monza. Antonelli était dans la Mercedes de Russell lors des EL1 du GP d’Italie à la fin du mois d’août, mais il n’a fait que deux tours avant un accident.
"Ce premier tour a été une émotion unique avec tous ces gens dans les tribunes" a déclaré le pilote italien au Festival dello Sport. "Maintenant, j’aurai deux autres opportunités au Mexique et à Abou Dhabi."
"Il n’était pas très content. J’ai été un peu trop audacieux, mais avant de sortir à la Parabolica, j’allais vite. J’ai une bonne relation avec George. Il ne m’a pas donné beaucoup de conseils, mais pour l’instant tout va bien. Mais l’année prochaine, je veux le battre."
Antonelli admet qu’il y a quelques mois encore, le patron de l’équipe Toto Wolff n’était pas convaincu qu’il était prêt à débuter à un si jeune âge : "Lors des essais TPC, une chose les a impressionnés : la rapidité avec laquelle j’ai atteint la limite et les temps au tour visés par Mercedes."
"Mais je dois dire que le facteur avec lequel j’ai eu le plus de mal pendant les essais était le rythme de course. Mais lors des deux derniers jours d’essais à Spa, j’ai considérablement amélioré mon rythme de course, ce qui a poussé Mercedes à me faire signer."
"Je me sens prêt pour la F1. En termes de vitesse, je pense que ce ne sera pas un problème. La seule chose sur laquelle il faudra beaucoup travailler, c’est sur la façon de gérer le week-end de la meilleure façon possible et aussi sur l’apprentissage de toutes les procédures."
Pour l’aider, Antonelli indique que Mercedes lui a livré un petit simulateur domestique équipé d’un vrai volant 2025 : "Ce à quoi je vais devoir m’habituer, c’est à entendre tous les ingénieurs dans mes oreilles, car je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup."
Antonelli se dit très touché par la confiance que lui accorde Toto Wolff : "J’ai signé avec l’Académie à Monaco 2018. Toto nous a invités, mon père et moi, mais il m’avait déjà contacté l’année précédente. Au début, nous n’arrivions pas à y croire. Ce n’était pas normal."