Dans l’ombre du simulateur Milton Keynes, Alexander Albon attend son heure avec patience : le Thaïlandais, écarté par Christian Horner et Helmut Marko l’an dernier, espère toujours faire son retour en F1 l’an prochain. Dans un baquet AlphaTauri ? Dans un autre ? Difficile de savoir quelle piste existe réellement pour le moment pour lui…
Alors aujourd’hui, en plus de rester affûté, Alexander Albon reste ouvert à toutes les options, et surtout tente de rester motivé et déterminé pour réussir comme il se doit son éventuel retour en tant que titulaire…
« Cette année, il s’agit en grande partie de se motiver, de pousser fort pour essayer de voir s’il y a une chance de revenir l’année prochaine. »
Mais quelle équipe pourrait vraiment accueillir Alexander Albon ? AlphaTauri ? Alfa Romeo ou Williams ? Alex a-t-il d’autres idées en tête ?
« Il n’y a pas beaucoup de choix. A certains égards, je suis tributaire des mauvaises performances des autres. C’est juste le marché des pilotes en F1. J’ai eu de la chance quand je suis arrivé en F1, avec le départ de Daniel [Ricciardo] - ça a tout changé. Cette année, tout semble un peu figé dans ce sens. Si un baquet n’est pas disponible ici, il y a quelques équipes avec lesquelles il y a des possibilités. C’est juste une de ces choses où vous devez attendre et voir. »
« Tout le monde a été super gentil avec moi chez Red Bull. Helmut et Christian, je suis sûr que si une opportunité se présentait, ils seraient prêts à m’aider et à me soutenir. Je suis sûr que le rôle de simulateur et de réserviste serait toujours une option, aussi. Pour l’instant, mon objectif principal est la F1, pour voir s’il y a de la place. Et ensuite, nous verrons. »
« Il est encore relativement tôt sur le marché des pilotes, mais vous devez aussi réaliser que d’autres championnats doivent décider de leurs titulaires avant la F1. Vous pouvez prendre une décision en F1 en août-novembre et c’est encore bien. »
« Mais si vous regardez d’autres championnats, comme la Formule E ou l’Indycar, leurs saisons commencent plus tôt et ils ont besoin que les choses soient faites plus tôt. Vous devez évaluer le paysage, et vous assurer que vous couvrez toutes les options, donc c’est difficile. Nous verrons bien ce qui se passe. »
A 25 ans Alexander Albon a encore l’avenir devant lui ; les retours en F1, récemment, de Fernando Alonso ou d’Esteban Ocon, lui donnent un certain espoir... Mais le temps presse !
« En termes d’âge, non je ne suis pas vieux. Mais la F1 va relativement vite. Plus d’un an après, la voiture devient délicate. Une année de pause, c’est tout ce que vous pouvez faire. C’est ce qu’a fait Esteban [Ocon]. Fernando [Alonso] est un autre exemple, mais Fernando est Fernando ! »
« La voiture évolue si vite, la technologie s’améliore. Il n’y a pas de série qui se rapproche de la F1. Vous ne pouvez pas partir ailleurs et faire des choses différentes. »
« Donc c’est un an maximum. Une grande partie de mon effort maintenant est de s’assurer que je puisse faire tout ce que je peux et aussi être actif moi-même, regarder autour, voir ce qui est là pour moi. »