La promotrice du GP de Belgique, Vanessa Maes, admet que le nouveau contrat de course de Spa avec la Formule 1 est d’une durée d’un an seulement.
La nouvelle de l’extension a été un énorme soulagement pour beaucoup dans le paddock le week-end dernier à Spa-Francorchamps, alors que la F1 aurait potentiellement pu perdre l’un de ses circuits les plus légendaires au profit de l’Afrique du Sud.
Spa a cependant impressionné la direction de la Formule 1, dirigée par Stefano Domenicali, non seulement avec ses 360 000 spectateurs - guichets fermés - durant le week-end, mais aussi avec des améliorations du circuit et des divertissements proposés en bord de piste considérablement améliorés.
"Tout le monde était content, des spectateurs à la direction de la Formule 1 et à toutes les parties prenantes," confie Maes, responsable de Spa Grand Prix.
"Nous avons reçu les félicitations de Stefano Domenicali et même si je suis une personne plutôt réservée, je pense pouvoir dire que nous avons tenu un très bon Grand Prix."
"Selon certains, c’était l’un des meilleurs, sinon le meilleur depuis des années. Je tiens à remercier toutes les personnes impliquées car nous voulions montrer de quoi nous étions capables."
Cependant, Spa n’a obtenu son sursis que parce que les négociations de Domenicali pour une course en Afrique du Sud l’année prochaine ne sont pas encore terminées. Le circuit de Kyalami ne serait pas en mesure de se mettre aux normes et améliorer sa capacité d’accueil en moins d’un an.
La question de l’avenir du GP de Belgique sera donc de retour sur la table dans quelques mois...
"Nous procéderons étape par étape," répond Maes, admettant que l’accord n’est que pour un an.
"Le contrat est confirmé pour 2023, mais nous regardons aussi sur le long terme. Il a été très difficile d’obtenir ce contrat pour 2023 car les places sont chères. Mais parmi les courses qui sont en fin de contrat, nous sommes les premiers à re-signer."