Sergio Pérez, après une première moitié de saison complexe, a enchaîné nombre de performances positives depuis la trêve estivale. Alors que l’écart sur Toro Rosso n’est que d’un point au classement des constructeurs, il faut absolument que le Mexicain poursuive sur cette dynamique pour faire économiser, l’an prochain, à son équipe, des millions de dollars.
« Ce fut une année très difficile » reconnaît aujourd’hui l’ancien pilote McLaren. « Une année aussi très frustrante. Pendant beaucoup de temps, nous avons juste manqué de rythme, de performance. »
« Vers la fin de la saison, nous avons réussi à retrouver un peu de performance. Il y a encore beaucoup de potentiel. Mais nous devons toujours finir bien classés, c’est très important pour le classement des constructeurs. Donc il faut pousser dur pour les prochaines courses. »
Il ne reste plus que deux opportunités à Sergio Pérez et Racing Point pour devancer Toro Rosso au classement des constructeurs : la première d’entre elles arrive ce week-end, à Interlagos.
« Quand vous arrivez au Brésil, vous savez que la saison approche de sa fin. C’est le moment de l’année où les écarts sont serrés au championnat. Nous avons toujours une chance de nous battre pour la 5e place au classement des constructeurs, donc marquer plus de points ce week-end est très important. »
« J’aime être au Brésil, ça me rappelle un peu Mexico. Les fans y sont aussi passionnés que les fans mexicains. »
« Le début du tour est assez amusant dans les ‘S’ de Senna. C’est probablement le meilleur endroit pour dépasser en course. A la fin de la longue ligne droite, vous pouvez freiner très tard et plonger à l’intérieur. »
« Le circuit est assez court et me rappelle un peu une piste de kart. Même si la piste semble assez simple, ce n’est pas facile de signer le tour parfait. Il faut être très précis dans le positionnement de la voiture, pour trouver le chrono. Et il faut utiliser aussi les vibreurs. »
« La météo peut être un facteur majeur aussi. Il pleut assez souvent et les nuages peuvent rapidement se former ici. Cela peut bouleverser la donne, comme en 2016. »