A partir du Grand Prix de Hongrie fin juillet, les équipes de Formule 1 devront respecter un temps minimal lors des arrêts aux stands, chaque phase devant être assez longue pour que chacun ait le temps de s’assurer du montage des roues, et que les capteurs ne soient pas les seuls garants du bon montage des roues.
En conférence de presse ce vendredi, Toto Wolff a confirmé que Mercedes F1 était derrière cette nouvelle directive technique, ce qui n’étonne pas Christian Horner. Le directeur de Red Bull s’avoue toutefois déçu qu’une telle limite s’applique.
Red Bull a en effet réalisé les six meilleurs arrêts aux stands cette saison et est l’équipe la plus performante dans le domaine avec des arrêts en 1"8. De plus, Horner rappelle qu’il n’y a jamais eu de problème pour son équipe.
"La directive technique est très précise et l’on pourrait se demander si c’est un changement de règlement" a déclaré Horner. "Mais je suppose que nous avons été très compétitifs, nous avons le record mondial des arrêts au stand les plus rapides, nous avons fait la majorité des meilleurs arrêts et ce n’est pas par accident."
"Je trouve ça un peu décevant, c’est le devoir des concurrents de s’assurer que la voiture est sûre, et la pénalité pour une roue mal fixée est d’arrêter la voiture immédiatement, donc c’est une punition brutale si vous n’avez pas les quatre roues bien attachées."
"Beaucoup d’énergie dépensée pour nous ralentir"
Horner n’est pas étonné que Mercedes et Wolff soient derrière cette manœuvre réglementaire, puisqu’elle intervient après les attaques sur les ailerons arrière et les pressions de pneus, deux problèmes réglés depuis : "Je ne suis pas certain de ce que la directive technique essaie de faire, car je pense qu’elle est très complexe."
"Bien sûr, quand vous êtes dans une situation compétitive, si vous ne pouvez pas être battu, le plus logique pour vos rivaux est d’essayer de vous ralentir, et c’est ce qui se passe clairement ici."
"Vous pouvez voir qu’il y a beaucoup d’activité pointée en notre direction actuellement. Mais ça accompagne le fait d’être compétitifs. Il y a beaucoup d’énergie dépensée pour nous ralentir, et c’est ce qui se passe en compétition. Nous y sommes habitués, mais ça ne m’empêche pas de dormir."