Si Aston Martin F1 a amené des évolutions importantes sur son AMR22 ce weekend à Barcelone, l’écurie britannique a rencontré des problèmes avec son système de refroidissement alors que la chaleur était suffocante en Catalogne.
Ces nouveautés importantes ont contraint l’équipe basée à Silverstone à revoir son système de refroidissement ces dernières semaines. Et pour gérer les températures très élevées en Espagne, elle a été contrainte d’augmenter sa capacité de refroidissement en ’ouvrant’ sa monoplace, générant donc plus de traînée aérodynamique et réduisant la vitesse de pointe en ligne droite.
Andrew Green pense ainsi que ce nouveau package est très prometteur, mais que l’équipe doit encore réussir à le faire fonctionner.
"Nous avons besoin de procéder à de nombreuses optimisations sur la voiture," a déclaré le directeur technique d’Aston Martin F1.
"C’est une monoplace complètement différente, et nous devons faire un contrôle complet pour comprendre d’où vient le problème. Je pense que la température nous a vraiment pris par surprise ce weekend. Nous avons dû prendre une décision concernant le système de refroidissement il y a environ un mois. Mais nous n’en avons pas fait assez, ça n’a pas aidé. Nous avons dû trouver un compromis pour la course."
"Nous n’avons pas encore vu le potentiel de la voiture, c’est une certitude. Nous étions déjà bien plus proches le vendredi. Nous avons ensuite perdu un peu, mais ça peut se produire lorsque vous avez une voiture totalement neuve."
"Nos deux pilotes ont souffert d’un important survirage. Une fois que vous avez du survirage sur ce circuit, vous êtes non seulement affecté dans les secteurs 1 et 2, mais une fois arrivé au secteur 3 les pneus arrières sont déjà morts. Dans l’ensemble, nous aurions donc pu mieux faire."
"Nous sommes heureux de ce que nous avons appris jusqu’ici. Je pense qu’il y a du potentiel, en tout cas bien plus que sur la voiture précédente. Nous devons simplement commencer à extraire la performance et débuter son développement. Ce sera la prochaine étape. C’est comme une voiture de lancement et nous avons déjà des évolutions de programmées, nous travaillerons là-dessus avec les ingénieurs et les pilotes."