L’Aston Martin AMR22 version B est-elle la monoplace qu’attendait vraiment l’équipe de Silverstone ?
Après des progrès indéniables lors des Grands Prix qui ont suivi Barcelone, la F1 verte très inspirée de la Red Bull RB18 commence à nouveau à rentrer dans le rang, notamment sur le plan de la vitesse pure, sur un tour.
Pour le directeur de l’équipe, Mike Krack, il y a en effet des raisons derrière les soucis en qualification.
"Nous dépendons encore beaucoup des circuits. Nous sommes à l’inverse de Mercedes F1, qui a tiré de bonnes performances des derniers circuits, Silverstone et Spielberg. Contrairement à eux, nous souffrons dans les secteurs à haute vitesse."
"En Autriche, il y avait 4 virages rapides sur un tour qui fait environ 1 minute 10. Il était clair dès le début que cela nous poserait un souci pour le week-end."
Pourquoi le nouveau package ne génère-t-il pas les appuis attendus ?
"C’est la question à plusieurs millions ! Nous avons quelques jours pour analyser à fond les données de Silverstone et de Spielberg pour voir ce que nous pouvons faire pour le Paul Ricard. Nous essayerons là-bas une ou deux modifications qui pourraient nous rapprocher un peu plus de l’avant du peloton."
"Au Paul Ricard, il y a aussi des secteurs très rapides mais peut-être moins de virages rapides sur la longueur d’un tour. Cela reste trop pour envisager une bonne performance. La Q2 restera difficile à atteindre."