Fernando Alonso a connu une journée positive à Monza lors des essais libres du Grand Prix d’Italie. Le pilote Aston Martin F1 a figuré dans le top 10 et a accompli son programme. Il tire le bilan de cette première journée à Monza.
"C’était bon, ça fait toujours plaisir d’être de retour ici. Les réglages sont spéciaux avec peu d’appui et de grosses vitesses de pointe. On ressent l’adrénaline en pilotant une F1 à Monza et ça fait plaisir d’être là" a déclaré Alonso, qui déplore le format d’allocation alternative des pneus, et ses effets sur le week-end.
"Peu de tours pour Lance, mais peu de tours pour moi non plus avec ce format. Nous ne pouvons pas faire beaucoup de tours, sans quoi nous avons peu de tours, donc je m’excuse auprès des fans qui viennent et ne voient pas beaucoup de voitures."
L’Espagnol ne tire pas de conclusions précises : "Pas grand chose, on a peu de pneus à tester et c’est pareil pour tout le monde. On essaie un peu de deviner avant les qualifs. Ce sera serré, il y a six virages à Monza, donc de la sixième à la 16e place, on devrait se tenir en deux ou trois dixièmes, et il faudra être à l’avant de ce groupe."
De l’autre côté du garage, la journée de Lance Stroll a été plus compliquée, puisqu’il a été remplacé en EL1 et a eu un souci au début des EL2 : "L’équipe a collecté des données, donc on verra ce qu’on peut faire sur la voiture demain. Je n’ai pas encore fait un tour donc je ne sais pas à quoi m’attendre."
Drugovich a "enfin" eu un goût de l’AMR23
Si Stroll a dû laisser sa voiture, c’est parce que Felipe Drugovich était au volant en EL1. Le pilote brésilien, qui roule souvent dans le simulateur de l’équipe, a enfin pu comparer ce qu’il connait virtuellement et ce que lui a offert l’AMR23 sur la piste.
"C’était très bien, enfin ! La voiture est fantastique, c’est un plaisir à piloter et j’ai pris du plaisir. En arrivant sur un circuit à faible appui, je m’attendais à moins de stabilité mais la voiture était bonne. On a essayé diverses choses, j’ai donné mes retours à l’équipe et c’était une bonne séance" a déclaré le Brésilien.
"Nous savions que le programme serait plus complexe que des tours rapides en pneus tendres ou en mode qualif, mais j’ai tout fait, tout s’est bien passé, et c’est un grand plaisir de pouvoir enfin piloter cette voiture."
Il note que cela pourrait l’aider dans son travail habituel : "Je pense que la corrélation peut être meilleure, mais l’objectif pour moi est de retourner dans le simulateur et de faire un meilleur travail. Une heure n’est pas suffisante pour bien s’adapter à une voiture mais je me sentais à l’aise."
Drugovich comprend que son programme ait été du travail de fond : "On veut être en haut du classement, mais ce n’est pas ce que je voulais faire. Tout pilote veut faire des tours rapides mais je suis heureux du programme, et heureux qu’on soit allés au bout, afin de voir comment était la performance."