Racing Point compte bien poursuivre l’utilisation de pièces de Mercedes l’an prochain, dans la limite de ce qu’autorise le règlement. Alors que l’interdiction de faire évoluer les voitures a été prononcée lors de la crise liée au Covid-19, les équipes utilisant des pièces sourcées chez d’autres teams auront le droit de faire évoluer ces pièces pour avoir l’an prochain leur spécification de cette année.
Andrew Green, directeur technique de l’équipe, confirme que c’est l’option choisie par la structure qui deviendra Aston Martin F1 Team l’an prochain, et se veut confiant quant au fait que ses rivaux aient accepté ce fonctionnement.
"Je le pense" assure-t-il, avant de confirmer que l’Aston Martin se basera grandement sur la Mercedes W11. "Ce sera le cas. Les règles nous l’autorisent. Nous allons le faire, nous avons clarifié la situation avec la FIA et ils n’ont pas de problème avec ça."
"Les règles, comme elles sont écrites, permettent aux équipes de reprendre les spécifications 2020, et ça me semble juste. Ce n’est pas parce que nous avons opté pour les suspensions 2019 avant que le Covid-19 n’arrive que ça devrait être retenu contre nous. Nous devons être autorisés à apporter la même spécification que tous les autres."
Green insiste sur le fait qu’Aston Martin n’aura pas des pièces de la Mercedes W12 l’an prochain, mais bien des parties évoluées de la W11 de cette année : "C’est une évolution de la suspension 2020, pas une évolution vers une suspension 2021."
"Nous courons actuellement avec celle de 2019 et ce qu’ils veulent faire, c’est nous pénaliser pour que l’on continue à courir avec des pièces de deux ans plutôt que nous autoriser à évoluer. Ce n’est pas comme si nous gagnions un avantage et que nous amenions des pièces 2021 sur la voiture, on a juste l’équivalent de ce qu’on a maintenant."