Comme nous l’avions déjà constaté lors des précédents Grands Prix, Aston Martin F1 a confirmé en Hongrie qu’elle avait régressé dans la hiérarchie des écuries cette saison.
Avec Fernando Alonso neuvième et Lance Stroll dixième à l’arrivée, l’écurie basée à Silverstone a en effet été la cinquième force du plateau derrière Red Bull, McLaren, Mercedes F1 et Ferrari. Pas vraiment de regrets à avoir donc, mais un rythme à retrouver pour la suite de la saison.
"J’ai connu une course solitaire, nous n’avions pas suffisamment de rythme pour attaquer les voitures qui nous devançaient ni de menace immédiate derrière, j’ai donc tout donné mais il nous manquait 3/4 dixièmes pour inquiéter George (Russell) ou Carlos (Sainz) à la fin. Nous terminons finalement neuvième et dixième donc dans les points, mais nous aurions aimé en marquer davantage," a indiqué le double champion du monde espagnol.
"Il est évident que nous souffrons depuis quelques courses. Nous travaillons dur et il faut garder les dents serrées, essayer de comprendre au mieux notre voiture, de retrouver ce qui fonctionnait au début de l’année. Nous sommes maintenant à la mi-saison, et même si ces deux dernières courses ont été compliquées, n’oublions pas que nous avons surperformé depuis le début."
"Ce sera difficile en Belgique, de plus le format Sprint ne sera pas forcément idéal, des essais pouvant nous aider à mieux préparer la voiture. Mais ce sera la même chose pour tout le monde, puis il s’agit de Spa donc il pourrait pleuvoir."
Lance Stroll a donc ramené le dernier point mis en jeu en terminant dixième, son constat étant similaire à celui de son coéquipier pour ce qui est d’évoquer la chute de son équipe dans la hiérarchie.
"Nous n’avons pas connu un très bon weekend dans l’ensemble," a expliqué le pilote canadien.
"Nous devons trouver davantage de rythme dans la voiture car nous ne sommes plus aussi compétitifs qu’auparavant. McLaren, Mercedes et Ferrari sont plus rapides que nous et nous retrouver la place qui était la nôtre en début de saison. Je pense que nous avons ce qu’il faut pour rebondir."